RENAISSANCE DU CONGO (12.D.G.P.D)

RENAISSANCE DU CONGO  (12.D.G.P.D)

LE PALUDISME N A PAS FINI DE FAIRE PARLER DE LUI

 

Publié le 24/09/2010

 

LA LUTTE CONTRE LE PALUDISME EST COMBAT PERMANENT 

 

Lutte contre le paludisme : le Cjess sensibilise le personnel et les femmes de la maternité Madeleine-Mouissou

Le Club des jeunes pour l'éducation sexuelle et la santé (Cjess) a organisé un séminaire sur la prévention comme moyen de lutte contre cette maladie.

Le séminaire, patronné par Philipe Nzaba, représentant le directeur départemental de la santé de Pointe-Noire, a constitué un cadre d'échange entre les femmes ayant accouché, les femmes enceintes, les femmes en consultation, les candidates à la vaccination de la maternité Madeleine-Mouissou, le personnel soignant et le Cjess.

Notons que ce séminaire entre dans le cadre du projet IEC - Faire reculer le paludisme au sein des populations par l'information, l'éducation et la communication - que le Cjess a lancé le 4 mars 2010. Il est lié au volet de ce projet relatif à « la campagne de sensibilisation, d'éducation et de formation des mamans femmes leaders ».

Cette action, que le Cjess a jugé important d'organiser en ce début de saison des pluies, a porté entre autres sur les mesures d'hygiène à mettre en pratique et les gestes simples à respecter (dormir sous une moustiquaire, se débarrasser des boîtes de conserve vides, des mares d'eau et des herbes présentes dans les parcelles et aux alentours susceptibles de devenir des nids de moustiques...) pour contribuer à la lutte contre le paludisme, sur l'importance de l'adhésion, de l'engagement, de l'implication et de la responsabilité des populations dans cette lutte. 

 

« C'est souvent en saison des pluies que le paludisme fait plus de victimes, car les pluies donnent la possibilité aux moustiques de se multiplier grâce à la présence des eaux qu'on retrouve un peu partout dans la ville. Il est donc important de sensibiliser les femmes pour qu'elles mettent à l'abri leur famille, surtout les enfants qui sont plus exposés à cette maladie, et le personnel soignant pour qu'il puisse vulgariser davantage cette prévention par l'information, l'éducation et la communication » a expliqué Herman Malanda, président du Cjess qui a invité les femmes à relayer les informations reçues. Il a aussi suggéré un partenariat entre soigné et soignant et a insisté sur l'importance de l'IEC sur le plan thérapeutique pour la lutte contre le paludisme.

Plusieurs aspects liés à la persistance de la maladie ont été évoqués à cette occasion : le manque de décharges publiques, le manque d'informations et de statistiques sur l'utilisation de la moustiquaire imprégnée, la rareté des Cosa (comités de santé, courroies de transmission entre les populations et les centres de santé) sur le terrain. Des suggestions ont été proposées, dont le renforcement des Cosa et l'enlèvement par la mairie des tas d'immondices qui traînent dans les quartiers. Cette initiative a été saluée par Jean-Denis Mboumba, médecin-chef de la maternité, qui s'est dit satisfait du séminaire et a estimé, comme le Cjess, que la prévention est une manière efficace de lutter contre le paludisme et qu'il faut y mettre un accent particulier.

La maternité Madeleine-Mouissou manque aujourd'hui de moustiquaires imprégnées que certaines personnes n'ont pas hésité à emporter à leur sortie d'hospitalisation, oubliant que ces moustiquaires doivent aussi servir et protéger les autres. Là encore, la responsabilité des populations est interpellée.

 

Mon AVIS 

 

La forte présence du paludisme sur le territoire Congolais, cette maladie qui fait plus de victimes que le cancer en Afrique nécessite qu'on lui consacre plus de temps plus d'intérêt plus de moyens surtout. Il y'a en effet trois facteurs qui à mon sens contribuent à la prolifération du paludisme sans qu'on soit en mesure aujourd'hui attester que le paludisme diminue statistiquement d'année en année. Je ne suis pas médecin, c'est certain aussi je considère en tant qu'analyste politique que les traitements au paludisme sont à mettre pour moitié à la charge des collectivités et de l'État qui n'en fait pas plus alors qu'elle en a les moyens. Il va s'en dire, que naturellement le budget d'investissement ne peut être raisonnablement dans son entièreté consacré à la santé, cependant il sied de notifié qu'il y'a tout de même un ministère de la santé, et qu'à ce titre il incombe à ce ministère œuvrer résolument contre le paludisme dans toute sa dimension. Au passage, j'attribue une part de responsabilité non négligeable au Président de la République qui devraient courageusement prendre l'engagement surinvestir plus dans la santé qu'à la défense ou à l'intérieure. Constant subséquent est fait qu'en AFRIQUE nos chefs d'État dépensent sans compter dans ces deux pôles et ceci de façon extrêmement incongrue car c'est une stratégie tout bonnement incompréhensible, notamment lorsque comme c'est le cas du Congo, les indicateurs de croissance et de stabilités sont au vert. OUI c'est vrai qu'en Afrique, on est jamais à l'abri de conflits civils, il n'en reste pas moins qu'entre temps le palu devient une arme supplétive à la kalashe puisque on dénombre toujours autant de morts peut être un peu moins pour ne faire dans l'exagération. In fine sans tenir un discours péremptoire et paternaliste à l'endroit de la politique de à travers son chemin d'avenir puisque c'est de cela dont il est question dans tout le Congo puisse aussi s'atteler à la santé de l'avenir car il y va de la santé des populations les plus démunis. Me DENIS SASSOU devrait par décret ordonner la gratuité du traitement paludique sur tout le territoire quit à se mettre à dos les lobbystes et consortium pharmaceutiques, qui fonts des bénéfices pharaoniques; car en Afrique le paludisme est une vrai aubaine pour les groupes et multinationales. Il est clair que le combat est complexe et la marge de manœuvre délicate seulement rien est impossible. L'alphan est au palu ce qu'est un cadavre à la morgue : ça reste du businesss.............. Croque mort et pharmaciens doivent aussi nourrir leur famille

 

La question du paludisme tient aussi à la responsabilité des citoyens eux même. Bien souvent elles sont malades du fait de l'environnement à l'intérieure duquel elles évoluent. La misère sociale aidant, je ne m'aventurai pas à accabler des individus déjà meurtris dans leur conditions sociales. Il n'en reste pas moins que, les populations doivent prendre elles même soin de leur environnement lorsque les collectivités et l'État sont aux abonnés absents comme évacuer des marres d'eau – éviter au tant que possible d'y vivre à proximité – faire usage de moustiquaires adéquats. La conscientisation de cette maladie, passe également par l'instruction. Les différents ministères de l'enseignement doivent permettre la dispense de cours, ou la vulgarisation de l'information préventive contre le palu et ce de façon quasi permanente notamment dans les écoles publiques car il y'a la-bas une carence voir une absence totale de campagne permanente sensée à moyen long terme éduquer les populations « LA REPETITION EST LA MERE DES SCIENCES ». Cette maxime a largement fait ses preuves dans d'autres démocraties.

 

LA LUTTE CONTRE LE PALUDISME EST DE LA RESPONSABILITE CONJOINTE DE L ETAT MAIS AUSSI DES POPULATIONS.

 

LE CONGO D ABORD ET LE RESTE DU MONDE APRES

 

Par parfait BONDOUMBOU

 


 

 




26/09/2010
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