RENAISSANCE DU CONGO (12.D.G.P.D)

RENAISSANCE DU CONGO  (12.D.G.P.D)

Economie


QUAND LA FINANCE S IMPOSE AU MONDE

 

 

LE MONDE DE LA FINANCE N A PAS ENCORE DEVOILE TOUTES SES CARTES

 

 

Le Dr Moncef Guen est ancien secrétaire général du Conseil économique et social tunisien, et consultant international.

À la suite des élections présidentielles en France et parlementaires en Grèce, il est clair que la crise financière et économique de 2008 n’a pas fini de balayer tous ceux qui, au pouvoir depuis cette année, sont renvoyés par leurs électeurs. Quel que soit son effort pour se maintenir aux commandes, le pouvoir en place ne peut pas cacher un bilan désastreux dans lequel le chômage élevé le dispute aux finances publiques, ruinées par une dette excessive et à un système financier en détresse.

La crise, qui a débuté en Amérique avec la bulle des subprimes et la faillite de Lehman Brothers, a secoué le monde entier parce que la globalisation de la finance est un des aspects de la globalisation mondiale. Quelqu’un comme Montebourg à la gauche française ou comme Marine Le Pen à l’extrême droite ne comprennent pas encore que les économies du 21e siècle sont tellement enchevêtrées que l’une fait basculer une autre puis une autre puis une autre. Ils vivent tellement dans leurs idéologies obsolètes qu’ils ne voient même pas les effets du drame grec sur l’Espagne ou l’Italie ou même bientôt la France.

Dans le monde d’aujourd’hui, on ne devrait plus parler des marchés, au pluriel, mais du marché. Si la bourse de Tokyo ou de Hong Kong tombe, elle entraîne avec elle celles de Francfort, de Londres et de Wall street. La structuration des opérateurs, la disponibilité de l’information instantanée, la capacité de propagation ultra rapide des flux financiers font que le marché fonctionne 24h/24h et 7/7. Cela tourne avec la terre autour du soleil à longueur d’année. Vivre isolé dorénavant c’est mourir. L’autarcie appartient à un autre siècle. Qu’un pays érige des barrières douanières sur ses importations et il verra ses exportations subir des réactions hostiles presque immédiates. Le protectionnisme d’antan a engendré la crise de 1929 dont on ne veut plus entendre parler. Ce n’est pas en fermant les frontières que l’on avance aujourd’hui, c’est en devenant compétitif. L’Allemagne l’a compris quand elle a réalisé son unité avec la chute du mur de Berlin, en épousant une politique de réduction des coûts et de rigueur budgétaire. Le grand problème de l’euro actuellement c’est que cette culture de discipline n’est pas exportable à un pays comme la Grèce qui a, jusqu’ici, vécu sur le système D dans lequel on ne paie pas d’impôt, on trafique les chiffres et on vit au dessus de ses moyens.


Austérité et croissance ne sont pas, certes, antinomiques. Les dettes souveraines accrues nécessitent la rigueur budgétaire mais ces dettes ne seront finalement maîtrisées que si l’économie croît suffisamment pour permettre des recettes fiscales croissantes. Le nouveau Président français a utilisé cet argument dans sa campagne électorale à juste titre. Mais dans un pays où la dépense publique est à 56 % du PIB, ce n’est pas par la dépense publique que viendra la croissance. C’est par une meilleure compétitivité. Et c’est ce qui explique que le taux d’intérêt de l’obligation de 10 ans en France a été presque le double de celui en Allemagne et que le taux de chômage est de 10 % en France et de 6,8 % en Allemagne.


Le marché a fait sauter tous ceux qui étaient au pouvoir depuis 2008. Il a certainement contribué à faire sauter la dictature en Tunisie. Le régime corrompu et dictatorial a fini par céder, face à la colère populaire, attisée par le chômage et l’inégalité. Le tsunami révolutionnaire tunisien a balayé les mêmes régimes en Égypte, en Libye, au Yémen. En Grande Bretagne, en Irlande, au Portugal, en Espagne, en Italie, en France, l’alternance démocratique a amené de nouveaux responsables sur la scène. Mais la menace de ce que François Hollande appelle son pire adversaire, le monde de la finance, reste grande. Il est presque certain que la Grèce quitte la zone euro. Le scénario est déjà en préparation. Ce risque entraîne déjà des pressions énormes sur l’Espagne dont les banques sont quasiment en faillite et sur l’Italie dont la dette publique est énorme. Cela menacera les banques françaises qui ont investi beaucoup dans les valeurs de ces pays. La France sera sérieusement secouée avec une marge de manœuvre très faible. Le spectre du monde de la finance viendra hanter le nouveau Président français.


Cela n’est pas fait pour arranger la Tunisie. Les exportations de certaines industries fortement liées aux marchés européens (encore les méfaits de la sous traitance) sont déjà en recul. Le tourisme risque lui aussi d’en être affecté. De même que les transferts de la main d’œuvre tunisienne en Europe. L’année 2012 et la suivante seront très difficiles pour la balance des paiements. En attendant une réorientation du commerce extérieur vers l’Afrique, le Moyen Orient, l’Amérique et l’Asie. Si les États-Unis veulent vraiment aider la Révolution tunisienne, ils devraient conclure rapidement un accord de commerce bilatéral avec la Tunisie. Ils le font pour la Jordanie et le Maroc, ils peuvent le faire aussi, s’ils sont sincères, pour la Tunisie, initiateur du printemps arabe.

 



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28/06/2012
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Évolution majeure en 2011 et meilleures perspectives en 2012 pour le Congo PDF Imprimer

 Lundi 28/02/2012

 

Le Congo enregistre, depuis 2009, des évolutions économiques majeures, grâce à la stabilité et la paix retrouvées. Par sa politique de diversification de l’économie, ce pays de 342.000 km² s’est retrouvé, en 2011, au hit-parade des dix meilleurs pays d’Afrique (deuxième meilleure économie après le Ghana) ayant connu un fort taux de croissance de leurs P.i.b (Produits intérieurs bruts), selon le classement et les projections des institutions comme le F.m.i (Fonds monétaire international), Transparency International ou le C.i.a World. L’atteinte du point d’achèvement de l’initiative P.p.t.e (Pays pauvres très endettés), avec l’annulation d’une grande partie de la dette publique, a conforté le Congo dans sa position de pays émergent économiquement.

Depuis l’année 2010, le Congo connaît de bonnes performances économiques qui ont placé son taux de croissance à 10%. Le cadre de planification stratégique et le plan institutionnel se sont renforcés, au moment où les outils de gestion macro-économiques et budgétaires se sont développés. 
Pour l’année 2011, la croissance économique s’est trouvée ralenti à 8% du fait de la baisse de la production pétrolière, principale source de recettes budgétaires du pays. L’inflation a connu une décélération, se fixant à 3% dans la limite des normes de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale).
Cependant, en 2012, les prévisions de cette croissance s’établissent à la baisse, à hauteur de 4,7%, à cause toujours de la baisse en perspective de la production pétrolière nationale. Mais, avec la bonne tenue des cours sur le marché international, cette ressource va engranger les recettes budgétaires de l’ordre de 2407,575 milliards de francs Cfa.
Cette conjoncture favorable a permis au gouvernement de présenter au parlement un budget 2012 de 3.653,575 milliards de francs Cfa, affichant un excédent budgétaire de 1000 milliards de francs Cfa. Le Congo présente ainsi une économie assainie grâce à la rigueur instaurée par les autorités dans la gestion des finances publiques. Pour mieux circonscrire l’ambition de modernisation et d’industrialisation du pays, des investissements lourds sont consentis dans la réalisation des infrastructures de base. Les travaux importants d’extension du Port autonome de Pointe-Noire, avec l’aménagement du terminal à conteneurs, la mise en concession, dans le but de mobiliser des partenaires privés disposant de moyens financiers en vue du développement de ce port dans les secteurs industriels et de la manutention, la construction d’une  autoroute entre Pointe-Noire et Brazzaville dont le premier tronçon qui part de Pointe-Noire à Dolisie vient d’être ouvert à la circulation, la poursuite de l’installation de la fibre optique et le déploiement de la ligne très haute tension appelée «boulevard énergétique» liant la ville de Pointe-Noire au Sud du Congo à Owando dans la partie Nord du pays, sont autant d’atouts qui rendent le pays attractif pour les investisseurs.
Parmi les autres facteurs favorables à l’investissement, on peut citer notamment l’adoption d’un nouveau code des marchés publics. Celui-ci fixe un cadre règlementaire et institutionnel de la passation des marchés publics au Congo et ce, conformément aux meilleures pratiques internationales. Ce code aide à l’optimisation et l’utilisation des ressources destinées à financer le développement, grâce à la concurrence et à la transparence.
Actuellement, le gouvernement  a engagé des réformes appuyées par les bailleurs de fonds comme la Banque mondiale, pour la mise en œuvre du projet d’appui à la diversification économique dans sa composante «Appui au dialogue public - privé et aux réformes du climat des investissements». Un autre projet relatif à l’amélioration du climat des affaires et à la diversification économique est appuyé par la Bad (Banque africaine de développement). En plus, un comité national de dialogue public - privé a été installé.  
Le secteur bancaire a connu une crise dans les années 90 qui avait provoqué la faillite des banques. Après ces faillites, un vaste programme de restructuration du secteur bancaire s’est achevé dans les années 2000. Ainsi, le gouvernement a pris la décision de libéraliser ce secteur marqué par l’arrivée de nouveaux établissements de crédits. Les réformes entreprises dans ce secteur, en vue de favoriser une concurrence saine, ont commencé à porter leurs fruits.
Aujourd’hui, le système bancaire a été assaini et de nouvelles banques commerciales se sont installées au Congo.  Le nombre de banques est passé à huit en 2011, contre quatre il y a quelques années. A ce jour, la plupart des indicateurs bancaires présentent une bonne orientation, selon la Cobac (Commission bancaire de l’Afrique centrale). La moyenne du ratio de solvabilité est passée, pour une limite réglementaire de 8%, de 4,6% en 2003 à 16,2% en 2010. Celle de ratio de liquidités s’est située à 233,5% en 2010, contre 168,8% en 2003 pour une norme exigée de 100%. L’on note que les banques congolaises sont caractérisées par une surliquidité.
Tous ces dispositifs facilitent l’installation, au Congo, des investisseurs qui développent de nombreuses activités dans les secteurs des mines, du bois, de l’agriculture, de la pêche, de l’industrie, des services et du  tourisme.
Par ailleurs, l’amélioration de la situation économique du pays, avec notamment l’accroissement des recettes de l’Etat, a amené le gouvernement à prendre d’importantes mesures  sociales. En effet, le salaire minimum payé aux agents de l’Etat a été augmenté de 10%, passant de 64.000 francs à 70.000 francs Cfa. Deux trimestres d’arriérés de pension vont être payés aux retraités de la C.n.s.s (Caisse nationale de sécurité sociale) en 2012. Les allocations familiales versées mensuellement par l’Etat aux enfants à charge des fonctionnaires connaissent une majoration de 100%. Elles sont désormais fixées à 5000 francs Cfa par enfant et par mois. Dans ce même ordre d’idée, la bourse des étudiants a été augmentée de 50%. 
L’année 2012, considérée comme une année charnière vers la modernisation et l’industrialisation du pays, oriente le Congo vers une croissance plus soutenue, grâce à la mise en œuvre du plan d’industrialisation que décrit «La lettre de politique d’industrialisation du Congo» publiée par le président congolais, Monsieur Denis Sassou N’Guesso. L’enjeu étant la lutte contre la pauvreté, la sécurité alimentaire, la création d’emplois et l’assainissement du marché congolais.

René Gilbert NGOMA

 


28/02/2012
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Le FCFA ou frein monétaire à l'essor économique de l'AFRIQUE CENTRALE

Publié le 14.07.2011

 

 

 

REFLEXION SUR UNE POSSIBLE SORTIE DU CONGO DE LA ZONE FCFA.

 

Mes chers compatriotes, la capacité attractive monétaire d'un pays dépend inexorablement de la force de sa monnaie. L'illustration parfaite de ces schémas, se voit très clairement avec les pays type : U.S.A JAPON FRANCE ANGLETERRE Allemagne. Pour dominer son environnement économique, il faut intrinsèquement disposer d'une monnaie forte permettant une productivité évaluée au meilleur cout; car plus votre monnaie est forte et plus votre rayonnement est prépondérant; par conséquent votre productivité sera ainsi sanctionner par une croissance économique constante.

 

Une croissance forte, requiert  un PIB important lequel ne peut à son tour l'être que si l'ensemble des entreprises publiques et privées de votre pays sont compétitives sur le continent et a l'international. Autrement dit, compte tenu de la faiblesse du PIB du Congo-Brazzaville, la création d'une monnaie forte n'est donc qu'utopie et rêverie, puisque que la corruption asphyxie l'indice de croissance d'un PIB. La valeur du taux de change d'un pays dépend de la force ou de la faiblesse économique du dit pays.

 

Le Congo-Brazzaville ne peut donc pas subséquemment sortir du francs CFA et créer sa propre monnaie, ce serait un suicide économique instantané, puisque l'ensemble des produits d'exportation seraient vendus moins chers et les produits a l'importation seraient achetés plus cher; sans compter que les taux d'intérêts grimperaient car le Congo deviendrait un pays insolvable a l'égard de ces créanciers et autres partenaires.  

 

Le Congo-Brazzaville n'a pour le moment aucun avantage à se la jouer cavalier seul, car nous ne disposons pas des moyens de cette politique. Ne pouvant pas créer sa propre monnaie, notre pays doit avoir en partage avec d'autres pays une même monnaie, ce qui est à l'heure actuelle le cas. Les économistes de l'époque fort de cette appréciation, ont pensé que ce schémas monétaire permettrait un certain équilibre a tous les Etats de la zone franc, ce qui dans un sens a été le cas. En revanche, cette monnaie n'a pas permis le développement économique des Etats membres en près d'un demi-siècle. La question est : pourquoi est ce que les Etats membres n'ont pas pu prospérer?

 

Il y'a plusieurs facteurs qui l'expliquent

- Le fait que le FCFA n'était déjà pas une forte monnaie

- Le fait que cette monnaie ait été dévaluée pour eviter la faillite du systeme

- Le fait que la France exerce sur le FCFA un contrôle absolu tant au niveau du taux de change - de la fabrication des billets

Le fait que les réserves mondiales du FCFA ne sont pas domiciliées sur le sol AFRICAIN mais bien sur le sol Français. Ces facteurs qui ne sont bien entendu pas les seuls expliquent la faiblesse du FCFA.

 

1-/ Le FCFA monnaie crée pour être stratégiquement toujours affaiblie par rapport au Franc Français de l’époque.

 

Lorsqu'il a été décidé de la création de la zone FCFA, la France instigatrice de la démarche a sans mal obtenue des USA; le feu vert en contre parti d'un gage que la France s'assure définitivement, autrement dit qu'elle tienne l'Afrique centrale afin que plus jamais ne puisse peser la menace communiste a travers le marxisme léninisme. L'un des leviers pour atteindre ses objectifs a été la création de la zone FCFA.


Cette monnaie a été conçue sous impulsion FRANCAISE comme alternative aux difficultés monétaires de ses anciennes colonies, ce qui explique que 50ans après les pays de la zone CEMAC n'aient toujours pas décollé. Conceptualisez seulement que le Franc Français de l'époque ait été plus faible que le FCFA, la conséquence auraient été que les pays de la zone CEMAC composeraient largement sans la FRANCE. Les pays pétroliers zone CFA ne seraient donc pas sous tutelle FRANCAISE avec les conséquences pétrolières portuaires boisieres et ferroviaires que cela implique.

Autrement dit sans ces stratégies économico-monétaires Françaises, Sarkozy aurait eu bien du mal à justifier du rang qu'occupe France comme 5ieme puissance économique mondiale. Des lors que chacun de vous comprenne mieux pourquoi est ce que les chefs d'Etat d'Afrique centrale  ne souhaitent pas toucher au FCFA  puisqu'il y va aussi de leur intérêts type logistique - équipement et formation des armées congolaises par la France exclusivement, auquel s'ajoute le principe de non ingérence que brandi la France lorsqu'elle s'oblige a laisser les chefs d'Etat africains commettre des crimes contres l'humanité et piller les richesses de leur pays pour ensuite les dissimuler sur le sol et la protection Française.

 

2-/ Dévaluation provoquée par la France

 

La dévaluation du FCFA, n'a pas été la cause de la mauvaise gestion monétaire par les Etats de la zone CEMAC  de leur monnaie. La croissance économique de certains Etats de la zone CFA étaient de nature susciter l'engouement économique de l'Afrique Centrale. Hors la FRANCE devait par tout procédé trouver la parade afin d'éviter de faire germer dans l'esprit des chef d'Etat de l'époque, la possibilité que le FCFA devienne une monnaie de référence capable de rivaliser le Franc Français, puisque si d'aventure l'idée avait fait son chemin le rapport de force entre La France et ses anciennes colonies se serait inversé; le Franc Français concurrencé par le :CFA aurait de facto entrainé a son tour la dévaluation du FF; et l'effondrement du système économique Français tout entier. Ce qui, de la part des dirigeants de l'epoque etait tout bonnement impensable.


Que fallait-il faire pour éviter ce cataclysme économique quant à la position de la France sur l'échiquier Mondial? Encourager la faillite des pays de la zone FCFA pour ensuite d'une part promouvoir sa dévaluation et d'autre part inciter ces pays à faire garder leurs réserves FCFA sur le sol Français. La France y est parvenue, cela ne s'est pas fait sans quelques procédés expéditifs destinés à éliminer les gêneurs. Vous remarquerez, que la dévaluation s'est produite à une époque ou la plupart des pays de la zone CFA étaient sous le règne de dictatures, dont l'on sait grâce a qui ils sont la.


Vous voulez un indice NICE CANNES SAINT TROPEZ, trouvez le pays. MES CHERS COMPATRIOTES vous êtes a cent mille lieux, d'imaginer de quoi la France est capable pour contrôler la monnaie FCFA, bichonner les dictatures et s'assurer d'un monopole d'exploitation sur les réserves pétrolières d'Afrique Centrale, lisez le bouquin FRANCE AFRIQUE pillage a huit clos et vous comprendrez de quoi je parle.

 

3-/ Contrôle du CFA par l'ancienne Colonie

 

Mes chers compatriotes, que cela se cristallise dans votre conscient collectif : le FCFA est une conspiration internationale crée avec la complicité du Fond monétaire international - des chefs d'Etat D'Afrique Centrale et dont inexorablement la France a été la clé de voute; mais ceci n'est aujourd'hui un secret pour personne.

 

L'ancienne colon Français supervise voir réglemente le fonctionnement et la circulation de la monnaie CFA pour deux raisons

 

* Contrôler son taux de change : afin que les citoyens d'Afrique Centrale ne se rendent pas compte de la duperie, il fallait faire en sorte que ce soit officiellement les Etats membres de la zone CFA qui rédigent le protocole d'accord international sans aucune contrainte apparente; afin que la France apparaisse une fois de plus comme le pays ami celui a l'égard de qui les Etats membres vouent une confiance sans borne au point d'établir leur zone de change CFA sur le sol Français, par défiance également qu'un Etat membre ait pu se laisser tenter par l'idée de garder et dépenser les réserves mondiales CFA pour son compte personnel. L'idée ayant fait son chemin, et des lors qu'avait  été entériné l'accord cadre; plus rien ne pouvait empêcher la France à exercer son contrôle sur le taux de change de la monnaie CFA avec cela va s'en dire l'accord des Etats membres de la zone CFA. Tout cela a participé d'un accord plus global entre la France l’Angleterre et les USA. Vaut mieux laisser, les dictatures France africaines prospérer tant que les USA peuvent compter sur le soutien Français et le relais France africain en cas de prises de décisions susceptibles d'affecter et de faire s'effondrer le dollar US, et que bien entendu les services de contre espionnages Français et France africains se relaient des informations, pour s'assurer que les RUSSES ou les CHINOIS ne tentent rien qui viendrait entamer ce parfait équilibre vieux de près de 60ans. Ainsi va la guerre soviéto-américaine a laquelle se mêle depuis les 20 dernières années le géant asiatique Chinois. Le contrôle du taux de la monnaie CFA est a ce prix la.

 

La fresque peinte est si noircie par cette triste révélation et réalité, qu'il serait extrêmement difficile d'espérer un changement radical favorable au FCFA et donc favorable l'émancipation économique des peuples d'Afrique Centrale en l'Etat actuelle des choses, la France s’étant denardiser puisque en ce bas monde être petit est équivaut a être en permanence piétiné car l'argent est le nerf de la guerre.

 

*Il en est aussi ainsi,  de la régulation du FCFA sous tutorat Français, étant observé que le contrôle du taux de change sans main mise absolue sur la régulation du CFA s'apparenterait à une œuvre imparfaite instable et inachevée.      Par ailleurs, supposez qu'un ami vous demande de garder pour son compte  son argent, que vous l'acceptiez mais que entre temps il vous faille faire face a des dépenses urgentes voir remboursez un emprunt; a votre avis que ferriez vous: prendriez vous le risque de ruiner votre réputation d'autant qu'elle est importante ou au contraire vous diriez vous que vous disposez d'argent frais vous permettant de préserver votre réputation ? . Autrement dit la FRANCE peut absolument utiliser comme argument, dans le cadre d'emprunt sur les marches internationaux qu'elle a sa disposition des réserves CFA mondiales qui équivalent des dizaines de milliards d'euros. C'est a non point douter un argument massu auquel on ajoute l'argument royale de 5ieme puissance économique mondiale; ces deux arguments juxtaposés motivent les créanciers à consentir des prêts a un pays de ce rang parce que même avec des taux d'intérêts a la limite du raisonnables, les créanciers sont assurés d'être remboursés par la France. Est il seulement logique, alors que les populations Africaines meurent de faim - manquent d'eau et de quasiment toutes les infrastructures de base au prétexte qu'il n'y pas d'argents;  que des milliards de CFA dorment dans des réserves sur le sol Français sans que la famine faisant des ravages en Afrique n'inquiète personne. Nos chefs d'Etat Africains dorment sur leurs deux oreilles sachant cela.

 

Mes chers compatriotes, le diagnostic est sans appel, tant que la France-Afrique et ses symboles existeront : dictatures installées par la France - des noms de villes et des monuments a la gloire des relations Franco-africaines depuis 10 décennies : Libreville – Franceville – Brazzaville ; le maintien du CFA sous contrôle et protectorat Français - les closes secrètes de coopération et de défenses militaires conclues depuis les indépendances mais pourtant toujours d'actualité nonobstant le changement des époques et de régimes en France. Aussi longtemps que ces symboles existeront, l'Afrique centrale en particulier et l'Afrique en générale ne risquent pas de voir leur ciel économique et politique s'éclaircir pour les 50 prochaines années.

 

Publié par Parfait BOND Juriste en droit des affaires et fiscalité - Concepteur de www.renaissanceducongo.info 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


14/07/2011
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LU.E au chevet du PAPN : Cherchez le piège??

Publié le 10/03/11

La BEI financera la modernisation du port de Pointe-Noire

La BEI financera la modernisation du port de Pointe-Noire
 
«Lorsque l’UE a été sollicitée pour un financement, la BEI, après un processus d’analyse économique et de rentabilité et des négociations avec les autorités du PAPN, a décidé d’un financement qui va être à peu près 1/3 du montant nécessaire au financement de l’extension du PAPN. L’intervention de la BEI traduit l’intérêt économique et politique que nous attachons au développement du PAPN», a-t-il déclaré.

L’UE participera au financement du projet de modernisation et d’extension du PAPN aux côtés des autres bailleurs, notamment l’Agence française de développement (AFD) et la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC). Le Gouvernement congolais contribuera également au financement de ce projet qui permettra au PAPN de renforcer sa compétitivité.

Ce projet vise à renforcer les installations portuaires (construction des entrepôts, le dallage, l’éclairage, le système d’évacuation des eaux, etc.), l’extension du terminal à conteneurs et d’autres travaux connexes. Selon le diplomate européen, dans les prochains mois, le projet entrera dans sa phase d’exécution proprement dite.

«Il y a environ trois à quatre mois, un accord de prêt a été signé entre les deux parties. Mais, le processus décisionnel de la BEI est relativement long. Il y avait aussi un certain nombre de précautions à mettre en place, les études économiques, la faisabilité et le montage financier. La BEI ne prête pas sans avoir eu une garantie de l’Etat ; l’Etat congolais a dû émettre une garantie sur ce prêt. Aujourd’hui, la situation est claire, la BEI a bien signé l’accord donc la mise en œuvre de cet accord de prêt va être réalisée», a-t-il renchéri.

Le chef de la mission de l’UE au Congo s’est exprimé au sortir d’une audience avec le ministre congolais délégué à la marine marchande Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou.


Vendredi 4 Mars 2011 - 16:25


 


10/03/2011
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La Municipalisation Accélérée a t'elle accouché d'une souris?

 

 

PUBLIE LE 24/09/10

 

Municipalisation accélérée de Brazzaville : les résultats n'ont pas comblé les attentes des citoyens

 

Le ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement a convié la presse, le 10 septembre, à sa mission d'évaluation des voies urbaines de Brazzaville réalisées dans le cadre des trois années de municipalisation. Parmi les 170 projets sélectionnés, plusieurs chantiers déjà exécutés et en cours dans le périmètre urbain ont été visités.


Des modifications contestées
La visite a débuté par la deuxième sortie nord de Brazzaville, dont les travaux ont été lancés par le chef de l'État, Denis Sassou N'Guesso. Après un certain retard dans les délais d'exécution, les travaux avancent désormais à pas de géant. L'expropriation qui constituait une entrave à la poursuite du chantier a été complètement réalisée par l'État. Les canalisations sont exécutées à plus de 50%, et le bitumage de la route est en cours.

Les populations désapprouvent cependant le rétrécissement de cette route stratégique, à partir du château d'eau de Ngamakosso jusqu'à l'avenue Marien Ngouabi. « Ce projet était au départ présenté comme un grand cadeau du chef de l'État aux populations des quartiers Ngamakosso, Mikalou, Petit-Chose, Djiri, Kintélé et à tout Brazzaville, qui ont longtemps souffert de l'engorgement du trafic au sortir de la Nationale 2, indique un habitant du quartier. Il s'agissait d'une route de douze mètres de large ; en partant de Kintélé, les normes sont respectées, mais curieusement, après quelques kilomètres, le projet a changé et c'est déplorable pour l'avenir », estime-t-il.


Les autres projets et l'embellissement de l'aéroport
La route Moukondo-Nkombo Matari, achevée, fait la joie des populations riveraines. Tout comme les sept autres voies urbaines de Brazzaville, aménagées et bitumées, la route de Moukondo (ou route du CNRTV) avait été provisoirement réceptionnée, le 9 octobre 2009, par le délégué général des grands travaux, Jean-Jacques Bouya.

À la date d'aujourd'hui ont également été réceptionnées : l'avenue de la Paix, tronçon rond-point Moungali/rond-point Poto-poto ; l'avenue de l'Intendance, du rond-point Ebina à la CNSS de Ouénzé ; l'avenue Jacques Opangault ; l'avenue Bouéta Mbongo ; l'avenue du marché située entre celle des Trois-Martyrs et la rue Itoumbi à Moungali ; la liaison Kombo-Moukondo ; des voies d'accès au Centre national de la radio et de la télévision de Kombo. À cette occasion, la route Kombo-Moukondo a été ouverte à la circulation, soulageant ainsi de nombreux usagers. 
L'embellissement de l'aéroport concernait l'aménagement et le bitumage des nouvelles voies d'accès à l'aéroport international Maya-Maya. Les travaux consistaient en une route expresse de 2 x 2 voies, allant du carrefour rue Itoumbi-avenue Loutassi au croisement avec l'avenue de la Base aérienne ; une bretelle sur la rue Nkô, de l'avenue Loutassi au croisement avec la route expresse à créer. La longueur totale de ces voies d'accès à Maya-Maya est d'environ cinq mille mètres linéaires. Cette route dite de l'aéroport fait à présent la joie de tous les usagers et a significativement embelli l'accès à l'aéroport international de Maya-Maya. C'est aussi une nouvelle voie d'accès à l'aéroport en pleine modernisation. Le premier module de l'aéroport a été inauguré par le chef de l'État, à l'occasion des festivités du 15 août dernier pour la célébration du Cinquantenaire de l'indépendance du pays. Un imposant hôtel est également en construction.

Au cœur de la ville, de nombreuses voies ont été refaites, notamment celles desservant les ronds-points de la Poste, de la Coupole, l'avenue des Trois-Martyrs, l'avenue de la Paix, l'avenue de l'Union africaine.

Par ailleurs, la ville de Brazzaville s'est dotée d'infrastructures administratives comme le Palais des affaires étrangères, l'immeuble de la Cour constitutionnelle, l'immeuble de la préfecture.
Les projets retenus

Ils concernaient la poursuite de la réhabilitation de la première usine d'eau de Djiri ; le renforcement du système d'adduction d'eau potable et des infrastructures énergétiques ; l'équipement de la Maison de la radio et télévision de Kombo ; la construction de logements et d'infrastructures ferroviaires ; la construction des marchés modernes de Bacongo, Talangai, Poto-Poto et Plateau centre-ville, les voiries urbaines, notamment les avenues Jacques Opangolt, Émile Biayenda, la Tsiémé, du Marché, Marien Ngouabi à Moungali, Bouétabongo, Matsoua, celles de l'OMS, de l'OUA, du Port, des Trois-Martyrs, et la deuxième sortie nord de Brazzaville ; la construction du Palais de la culture, de l'hôtel de préfecture, des mairies d'arrondissement et l'assainissement de Brazzaville ainsi que la construction de certains sièges de ministères, de l'hôpital Blanche Gomez, de bâtiments pour les universités et établissements scolaires.

 


Les projets non exécutés

L'avenue Reine Ngalifourou, qui se situe entre l'avenue des Trois-Martyrs et l'avenue Jacques Opangault, soit une longueur de 1 500 mètres linéaires ; l'avenue Monseigneur Gassongo qui partira du croisement avenue de la Tsiemé-rue Mbochis à l'avenue de l'Intendance, sur une longueur de 2 300 mètres linéaires ; l'avenue Ngamaba, quant à elle, sera aménagée et bitumée sur une distance de 3 000 mètres linéaires, partant de l'avenue de la Cité des 17 au rond-point Mouhoumi, à Mfilou Ngamaba.

Selon de nombreux observateurs, Brazzaville est à reconstruire et de nombreux projets n'ont pas encore vu le jour. Les populations appellent à la vigilance sur l'ensemble des chantiers en exécution, en particulier au respect des dimensions prévues initialement.

 

LE CONGO D ABORD ET LE RESTE DU MONDE APRES


26/09/2010
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