RENAISSANCE DU CONGO (12.D.G.P.D)

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Vue de l'Europe


La Corée Du Nord lâche du leste

Publié le 29.9.2011

La France s’apprête à ouvrir un bureau de coopération en Corée du nord

Le leader nord-coréen Kim Jong-il (D) et son fils Kim Jong-un (2eG) lors d’une parade militaire à Pyongyang, le 9 septembre 2011.
Le leader nord-coréen Kim Jong-il (D) et son fils Kim Jong-un (2eG) lors d’une parade militaire à Pyongyang, le 9 septembre 2011.
Reuters/KCNA
Par Christophe Paget

La France ouvrira en fin de semaine prochaine "un Bureau français de coopération" en Corée du Nord. Cette antenne ne s'occupera que de culturel et d'humanitaire. Elle permettra aussi à Paris d'avoir une meilleure information sur la situation dans le pays.

 

La France prend pied en Corée du nord : elle crée un « bureau français de coopération » à Pyongyang. Mais Paris est très clair, il ne s'agit pas d'une ambassade : la France est un des rares pays de l'Union européenne à n'avoir aucune forme de relation diplomatique avec Pyongyang. Des relations diplomatiques, Paris explique qu'il n'y en aura pas tant que le pays ne progressera pas sur les droits de l'homme, le nucléaire ou les relations avec la Corée du sud.


Corée du sud et Chine satisfaits

Pour autant, la France veut avoir un dialogue avec Pyongyang, d'où ce « bureau français de coopération » qui travaillera dans les domaines « culturels » et « humanitaires ». Pour ce qui est de l'humanitaire, la Corée du nord connaît une grave pénurie de nourriture depuis des années et il s'agit d'en savoir plus sur les besoins du pays. Comme la France envoie déjà de l'aide, il s'agit aussi éviter que tout cela ne se perde en route.

 


La Chine s'est, elle, félicitée d'un moyen supplémentaire de désenclaver son allié alors que, pour ce qui est du Japon, l'idée aurait été « sinon partagée du moins comprise » car le Japon reste marqué par l'enlèvement de plusieurs de ses concitoyens par la Corée du nord entre 1970 et 1980. La création de ce bureau va devenir effective le 7 octobre. La Corée du Nord dispose de son côté d'une délégation générale à Paris depuis 1984.Ce bureau est également l'occasion pour la France de mieux se faire entendre sur la prolifération nucléaire, Paris ne faisant pas partie des discussions à six sur le sujet. Plus largement, selon des analystes, la France veut éviter de rater le train de futures négociations si la situation s'améliorait dans la région. Paris explique par ailleurs que cette idée de bureau a été bien vue par la Corée du sud dont les relations sont un peu moins tendues en ce moment avec le nord.

 


29/09/2011
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cote d ivoire encore des morts

Publié le 02.04.2011

 

LA PRESSE LE MONDE

 

 

Des affrontements ont fait au moins 800 morts à Duékoué, selon le CICR

 

 

 

 

"Tout semble indiquer qu'il s'agit de violences intercommunautaires", selon le CICR.

 

Au moins 800 personnes ont été tuées mardi 29 mars à Duékoué, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, a indiqué vendredi le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans un communiqué. D'après les informations recueillies sur place et citées par une porte-parole de l'organisation à Genève, "tout semble indiquer qu'il s'agit de violences intercommunautaires".

 

Des délégués du CICR se sont rendus à Duékoué le 31 mars et le 1er avril. Ils ont"eux-mêmes vu un très grand nombre de corps", a affirmé la porte-parole. Pour le moment, 28 cadavres ont été évacués vers la morgue locale, mais l'opération devrait se poursuivre dans les jours à venir.

"Cet événement est particulièrement choquant par son ampleur et sa brutalité", s'est alarmé la chef de la délégation du CICR en Côte d'Ivoire, Dominique Liengme. La Croix-Rouge "condamne les attaques directes visant des civils et rappelle l'obligation des parties au conflit d'assurer en toutes circonstances la protection des populations sur le territoire qu'elles contrôlent", a-t-elle ajouté.

DES DIZAINES DE MILLIERS DE DÉPLACÉS

Important carrefour stratégique de l'Ouest, Duékoué est contrôlée depuis mardi par les forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, à l'issue de deux jours de combats avec les militaires et miliciens fidèles au président sortant Laurent Gbagbo. Selon le CICR, "des dizaines de milliers de femmes, d'hommes et d'enfants" ont fui les violences et les pillages.

Dès vendredi matin, les agences humanitaires de l'ONU se sont dites particulièrement inquiètes du sort de dizaines de milliers de personnes qui ont trouvé refuge à la mission catholique de la ville. "Selon un prêtre (de la mission, ndlr) la majorité des déplacés n'ont pas mangé depuis deux jours et quelque 80 000 rations alimentaires sont nécessaires d'urgence ainsi que des ustensiles de cuisine", a souligné une porte-parole de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), Jemini Pandya.

D'après le religieux, il y a aussi un besoin urgent d'enlever des corps qui gisent dans les rues de la ville et à proximité de la mission. La mission a besoin de matériel médical pour soigner les blessés dont des femmes touchées par des balles perdues. L'OIM affirme que des milliers de déplacés qui ont fui Duékoué ces derniers jours en direction de Guiglo se trouvent actuellement "le long de la route, craignant pour leurs vies".

OUATTARA "DÉMENT TOUTE IMPLICATION DANS D'ÉVENTUELLES EXACTIONS"

Le gouvernement Ouattara a affirmé lui aussi avoir découvert des charniers "dans l'ouest du pays, notamment à Toulépleu, Bloléquin et Guiglo, dont les auteurs ne sont autres que les forces loyales, les mercenaires et les milices de M. Laurent Gbagbo". Le gouvernement Ouattara a par ailleurs rejeté les accusations de l'ONU, qui a dit craindre de "graves violations des droits de l'homme" commises par ses forces, "en particulier dans les régions de Guiglo, Daloa à l'ouest".

Le gouvernement Ouattara "dément toute implication des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, pro-Ouattara) dans d'éventuelles exactions". Dans le passé, le camp Gbagbo a lui aussi accusé ses rivaux de commettre de nombreuses exactions sur les civils. Pour Human Rights Watch (HRW), Alassane Ouattara doit empêcher ses forces de commettre des représailles.


02/04/2011
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LA COTE D IVOIRE S ENLISE

Publié le 02.04.2001

 

 

Presse le MONDE

Tirs à l'arme lourde autour des bastions pro-Gbagbo à Abidjan

 

 

"L'offensive n'a pas encore commencé. Cela ne saurait tarder. Nous prenons des dispositions pour affaiblir l'ennemi avant de monter à l'assaut", a déclaré un porte-parole d'Alassane Ouattara.

 

Les combats se poursuivent samedi 2 avril à Abidjan où les Forces républicaines d'Alassane Ouattara (FCRI) se heurtent à une vive résistance autour des derniers bastions tenus par les combattants restés fidèles au président ivoirien sortantLaurent Gbagbo. Des tirs sporadiques d'armes lourdes ont été entendus, mais sans commune mesure avec les violents affrontements de la veille.

 

Les forces fidèles au président sortant ont réussi à conserver le contrôle de la télévision officielle, la RTI.  Dans la matinée, des militaires pro-Gbagbo ont appelé à l'antenne de la chaîne à la mobilisation des troupes pour la "protection des institutions de la République". Dans ce "communiqué numéro 1 du PC du point d'appui", lu par un militaire accompagné d'une dizaine d'autres, ils demandent aux leurs de rejoindre cinq unités situées à Abidjan.

Un bandeau déroulant a parallèlement annoncé que Charles Blé Goudé, qui dirige le mouvement des "jeunes patriotes" pro-Gbagbo, donnerait bientôt des ordres, ravivant la crainte de violences de rue à l'image de ce qui s'est produit par le passé. L'armée a en effet distribué des armes à des centaines de jeunes militants au cours de la semaine écoulée.

Quant à Laurent Gbagbo, son entourage assure qu'il se trouve avec sa famille dans sa résidence de Cocody et qu'il n'a nullement l'intention d'"abdiquer", alors que les appels de la communauté internationale pour son départ se sont multipliés vendredi.

 

 

"L'OFFENSIVE N'A PAS ENCORE COMMENCÉ"

D'après un habitant, "des coups sourds d'armes lourdes et des rafales d'armes automatiques" résonnent dans le quartier de Cocody, autour de la télévision d'Etat RTI. Un autre résident a fait état d'"échanges de tirs" d'armes lourdes et légères autour de l'école de gendarmerie, dans le même quartier, entre forces pro-Gbagbo et combattants d'Alassane Ouattara, le président reconnu par la communauté internationale.

Plusieurs détonations d'armes lourdes ont également secoué le quartier du Plateau qui abrite le palais présidentiel. En plein milieu de la nuit, quelques tirs avaient également retenti, accompagnés de rafales. L'autre bastion des forces loyales à Laurent Gbagbo, le grand camp de gendarmerie d'Agban, dans le quartier d'Adjamé, continue de résister aux assauts des forces pro-Ouattara.

Le gouvernement Gbagbo a affirmé vendredi avoir repoussé l'offensive du camp adverse sur ses dernières positions. Mais le capitaine Léon Kouakou Alla, porte-parole du ministère de la défense d'Alassane Ouattara, a affirmé samedi matin que"l'offensive n'avait pas encore commencé. Cela ne saurait tarder"."Nous prenons des dispositions pour affaiblir l'ennemi avant de monter à l'assaut", a-t-il ajouté, sans vouloir donner plus de détails.

Dans de nombreux quartiers de la métropole, les pillages se poursuivaient et la panique s'emparait de certains habitants.  Environ 1 400 Français et étrangers sont regroupés dans le camp militaire français de Port-Bouët, a indiqué l'armée française.


02/04/2011
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