RENAISSANCE DU CONGO (12.D.G.P.D)

RENAISSANCE DU CONGO  (12.D.G.P.D)

Partis politiques et Ethique


Vaut mieux un OPPOSANT pauvre et intègre qu'un OPPOSANT riche et fourbe

 

PUBLIE LE 12.01.2012

 

 

LE FOURBE LE MANIPULATEUR IGNORE CE QU'IL VOIT.LE SAGE L'UNIFICATEUR RECONNAÎT LES BONNE ŒUVRES DE SON ADVERSAIRE

 

DE TOUT TEMPS, et a chaque instant DIEU nous exhorte à faire preuve de sagesse, de recul et d'intelligence. De plus DIEU est à l'œuvre de toutes choses car rien de ce qui se réalise sur terre n'est le fruit du HASARD y compris le fait que monsieur SASSOU soit encore au pouvoir lui et ses homologues d'Afrique Centrale.

 

Si tu ne le reconnais pas; c'est que tu considères  que DIEU affabule, que ces décisions sont hasardeuses et incohérentes en somme que DIEU est un con et que tu ferais mieux que lui. Alors tu te ments a toi même

 

Mes chers compatriotes sachons reconnaître en toute chose la MAIN DE L ETERNEL, même lorsque cela nous parait des plus insensés.

 

Beaucoup de leaders politiques en effet, fustigent durant 20 voir 30ans les actions du pouvoir en place, sans jamais que DIEU leur ait permis d'occuper la fonction présidentielle. Si un opposant se bat pendant 15 20 ou 30ans jusqu'à dépasser l'âge légale a la candidature présidentielle, ou décède sans jamais avoir été président c'est que  DIEU  a considéré que cette personne n'était pas a même d'être président. Autrement dit, cet opposant historique n'aurait pas été meilleur que son prédécesseur car telle n'a jamais été sa Destinée.

 

Des exemples mes chers compatriotes on peut en citer 5 : WADE au Sénégal - GBAGBO en cote d'ivoire, l'opposant historique a BONGO père décède au Gabon l'an dernier - KABILA père opposant historique au Marechal MOBUTU n'y pas non plus arrivé, preuve que DIEU ne le destinait pas a être président et le rappela a lui en le faisant assassiné en tant que président.

 

Les écritures nous révèlent que bien souvent c'est DIEU qui nous éprouve la ou nous accusons l'oncle - la tante - les grands parents ou le garde du corps inutilement.

 

En tant que leader d'opinion et opposant au régime de Brazzaville, j'exhorte le peuple Congolais à faire preuve de recul et de sagesse quant a l'appréciation du climat financier de notre pays. J'y incite aussi fortement l'opposition notamment le FPOC et plus particulièrement le sulfureux DZON MATHIAS.

 

Lorsqu'on est leader d'un parti opposition, il faut avoir le sang froid et le recul nécessaire, pour reconnaître les matérialisations visibles posées par la majorité. Ce postulat démontre la sagesse des uns et la fourberie des autres. De même, il est assez aisé de reconnaître un leader fourbe.

         C’est effectivement celui-là qui a une posture sectaire identitaire et qui considère que tout ce qu'accompli la majorité n'est que manipulation mensonge et tromperie. C'est celui qui trouve systématiquement à redire au travail de l'autre sans jamais se remettre en question ses propres erreurs. Un individu qui considère le Congo ne commencera son développement que lorsqu'il sera président.

 

 

Si vous en connaissez des comme ca au de vos partis alors partez de la avant d'être lobotomiser.

 

La Parole déclare : mon peuple meurt faute d'ignorance.

 

Cessons mes chers compatriotes d'être des fanatiques, cessons d'accréditer inlassablement  les prises de position d'individus se réclamant  avisés  et sages alors que leurs discours sont vaniteux et empreints de manipulations.  

 

En effet, être un opposant n'implique  pas de devenir aveugle au point de renier, de ne pas accepter les biens faits de la majorité  fussent ils mineurs.

La preuve en est qu'aux seins de grandes démocraties, il arrive assez souvent d'ailleurs que majorité et opposition se rejoignent sur des sujets tenant a cœur aux citoyens.

 

Prenons le cas de la FRANCE ou les exemples sont légions, la gauche et la droite se sont accordées pour dire :    

 

 - Qu'il faut revoir s'il y'a lieu le traite de MAASTRICHT afin que chaque se paye soit plus vertueux en matière de rigueur budgétaire.          

 

 - La droite a rejoint la gauche sur la question de la taxe sur les transactions financières, à la seule différence que Sarkozy le candidat président désireux de séduire l'électorat populaire compte faire cavalier seul en Europe avec cette taxe, la gauche pense qu'elle doit se faire avec l'ensemble des pays européens.

 

- la gauche a Soutenu en son temps le président CHIRAC JACQUE quant au refus opposé aux Etat Unis concernant la guerre en IRAK.

 

- La gauche n'a pas été hostile bien au contraire à ce que BERNARD KOUCHNER soit ministre des affaires Etrangères sous l'ère Sarkozy, même si par la suite les rapports ont commencé à se dégrader.

 

Aux Etats-Unis les Républicains n'ont pas été hostile et ont assez favorablement admis le redéploiement des troupes américaines en Afghanistan ainsi que leur départ d'Irak.

 

Ceci prouve une chose : c'est que notre opposition notamment le FPCO a mal assimilé son rôle au point qu'elle en est par ce biais ridiculisée puisque clairement le peuple a bien compris que ce front était inaudible car pas crédible du tout. Si il en avait été autrement ce front aurait sur l'échiquier Politique plus prépondérance.

 

En effet  reconnaître les bonnes actions come l'aéroport de MAYAMAYA, le route pointe-Dolisie ainsi que les autres dessertes départementales et autoroutières, ca n'est pas renier ses principes ca n'équivaut pas non plus a reconnaître la totalité des actes et actions poses par la majorité. C'est simplement la! faire preuve de bon sens et de responsabilité.

 

Les leaders d'opposition incriminent  à raison l'inaction de la majorité a l'endroit de l'éducation, mais au demeurant je fais observer que cette même opposition instrumentalise cette même jeunesse. Selon toute vraisemblance, quel lecture donner a un discours d'opposant qui rejette en bloc des choses pourtant concrètes, en instrumentalisant a bon compte le terme opposition; car il faut en convenir les 3/4 des militants et sympathisants choisissent leur parti par affinité ethnique.

 

Le fait pour eux de tout ignorer du fonctionnement des institutions les incite à faire des choix par altruisme - choix identitaire - ou par suivisme et jamais en fonction de ce que leurs facultés intellectuelles perçoivent comme message. Il est plus aisé de paupériser une population de gens peu instruits voir pas du tout; que de manipuler des gens avisés - réfléchis.

 

Je pose la question au collège du FPCO : pensent ils que leur discours irrationnels sont de nature à éduquer leurs propres militants et sympathisants lorsqu'ils s'obstinent à ne pas acter les réalisations pourtant visibles posées par le pouvoir en place en terme d'infrastructures de base implantés un peu partout dans le pays.(vous noterez qu'il n'est pas ici question de bonne gouvernance mais de déploiement d'infrastructure de base)

 

Je considère et la majorité des Congolais y conviendront, qu'en agissant de façon aussi sordide Le collège des présidents du FPCO  ne font en réalité qu'exacerber la haine - le repli identitaire - le sectarisme et affinent ces choix manichéens  comme moyen d'accerder au pouvoir.

 

Rendez vous simplement sur les sites comme mwinda presse ou encore zenga mambu et vous verrez la nature sépulcrale - indigeste des propos tenus par les adorateurs de ce front pour qui les prises de positions du collège des présidents du FPCO vallent paroles d'Evangile.

 

Je ne cherche pas à diviser l'opposition puisqu'elle le fait déjà elle même avec brio, je ne discrédite pas non le site zenga mambu et mwinda presse dont les fondateurs ont pris d'excellentes initiatives comptable de l'aboutissement de ses sites.

 

 Au demeurant et de manière assez régulière les webmasters de ces 2 sites font des rappels à l'ordre afin que les visiteurs commentent les articles et seulement les articles. Je les incite à supprimer les post ethnophobes identitaires pour que ne laisser que les commentaires sensés et cohérents.

 

Mes chers compatriotes toutes combativité implique de la rigueur et de la sagesse, agir par l'émotion, par envie de séduire ses militants quit à se fourvoyer en propos incongrus est équivaut a avancer dans le désordre. DESORDRE ! N'est ce pas l'image qui nous est montrée en permanence par l'opposition dans sa grande majorité OUI et c'est un OUI sans appel car les faits, les actes les actions sont probantes.

 

Le peuple Congolais attend l'avènement de son leader, un leader qui saura se montrer sage et concéder à l'adversaire ses bonnes actions; et au-delàs un leader qui saura par sa démarche simple intègre et authentique convaincre et rassurer tout son peuple quant au cap a tracé pour de vrais objectifs du millénaire.

 

L’EMERGENCE est a la portée de l'opposition cette émergence du Congo par l'opposition a un prix. Aux militants et sympathisants des partis d'oppositions, cessez d'être des moutons et sachez séparer le bon grain de l’ivraie.

 

 TANT QU'Il N'AURA PAS EMERGER DES DIFFERENTES OPPOSITIONS DES LEADERS EPRIS DE SAGESSE DE RECUL ET DE REELLES COMBATIVITES L'ALTERNANCE NE RESTERA QU'UN VAIN MOT.


 

LE CONGO D ABORD ET LE RESTE DU MONDE APRES

 

Par PARFAIT BOND

Juriste d'affaire

Concepteur de www.renaissanceducongo.com.


12/01/2012
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BIYA se sait lacher jusqu'ou ira la france

Publié le 26.10.2011


Cameroun: la France lâche-t-elle Paul Biya ?

Une femme vote dans un bureau de Yaoundé, le 9 octobre 2011.
Une femme vote dans un bureau de Yaoundé, le 9 octobre 2011.
REUTERS/Akintunde Akinleye
Par Ursula Soares
 
 

 

Après avoir déclaré que l’élection présidentielle au Cameroun s’était déroulée « dans des conditions acceptables », la France a modifié sa position en parlant de « nombreuses défaillances et irrégularités ».L’opposition a apprécié que la France ait revu sa position. Du côté du gouvernement camerounais, on accepte mal que « certains se croient obligés de donner des leçons ».

 

Pour la première fois après des années de soutien sans faille au président du Cameroun Paul Biya, la France, ancienne puissance coloniale du Cameroun, a parlé de « nombreuses défaillances et irrégularités » lors du scrutin présidentiel du 9 octobre 2011 et demandé que des mesures soient prises.

Une « réévaluation conjointe entre l’Elysée et le Quai d’Orsay »

La France a ainsi revu sa position, qui n’était pas tout à fait la même deux jours après le vote. En effet, le 11 octobre 2011, Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères, avait déclaré que les élections au Cameroun s’étaient déroulées dans des « conditions acceptables ». Mais ce week-end, c’est une autre position de Paris qui est venue, en quelque sorte, contredire celle prise par le chef de la diplomatie française. Ce samedi 22 octobre 2011, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero, a indiqué que « lors du scrutin, de nombreuses défaillances et irrégularités ont été constatées ».

Y-a-t-il eu un recadrage de la présidence française ? Une source diplomatique a préféré parler d’une « réévaluation conjointe entre l’Elysée et le Quai d’Orsay » en fonction des informations qui remontaient, petit à petit, du Cameroun.

Paris « prend acte »

Le porte-parole du Quai D’Orsay, Paul Valero, a ainsi déclaré que Paris a « pris acte » du résultat et a averti que la France souhaitait « que des mesures soient prises pour que ces irrégularités ne se reproduisent pas lors des scrutins législatifs et municipaux de 2012 ».

Interrogé par RFI, John Fru Ndi, président du Social Democratic Front (SDF), principal parti d’opposition camerounais, apprécie que la France ait revu sa position et espère qu’elle fera quelque chose pour s’assurer que les prochaines élections au Cameroun soient crédibles et acceptables.

 



27/10/2011
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L U.PA.D.S toujours en proie à ces TOURMENTS et indigne de confiance

Publié le 22.03.11

 

 

Gabriel Obongui. Le président de la coordination U.pa.d.s de Brazzaville, Gabriel Obongui, 82 ans, a été démis de ses fonctions, pour «trahison des principes du parti», au cours de la session extraordinaire de la coordination U.pa.d.s du département de Brazzaville qu’il était en train de présider, le lundi 14 mars 2011, au siège de l’U.pa.d.s. Pendant la session, les membres de la coordination ont pris l’option de le démettre, avant de rendre publique une déclaration.

 

Gabriel Obongui n’a pas terminé la session de la coordination U.pa.d.s de Brazzaville qu’il était en train de diriger. Les débats étaient houleux, sur son attitude d’être proche d’une tendance qui ne veut pas reconnaître la légitimité des instances  de transition mises en place. Les membres de la coordination lui ont demandé de dire la vérité sur ses fréquentations avec les responsables de cette tendance. Finalement, l’ayant accusé «de trahison des principes du parti», ils ont prononcé unanimement son éviction. L’intéressé est sorti de la salle, avant la fin de la session. Abordé à sa sortie, il a confié à la presse qu’il avait convoqué la session de la coordination U.pa.d.s de Brazzaville, pour sensibiliser les militants, de prendre, massivement, part à l’assemblée générale prévue par Victor Tamba-Tamba, à l’hôtel de ville.

Gabriel Obongui considère que c’est Victor Tamba-Tamba qui avait été élu comme permanent du parti. Se considérant comme légaliste, il a accepté la décision de son renvoi.

Signalons qu’au cours de cette session, il était question, pour les participants, d’examiner la vie de leur parti au lendemain du lancement officiel, le 16 janvier 2011, de la période de transition. Cette session, dont les travaux se sont déroulés à huis clos, s’est soldée par une déclaration de la coordination, lue par Patrick Kihoussa, président de la coordination de la jeunesse de l’U.pa.d.s. En voici l’intégralité:

«Nous, coordination de l’U.pa.d.s du département de Brazzaville, premiers secrétaires des fédérations et présidents des bureaux exécutifs fédéraux de la jeunesse, constatons:

- les tentatives de déstabilisation du parti par un groupuscule de vice-présidents, des cadres et dirigeants à la solde du pouvoir en place et en mal de leadership, qui continuent, sans gêne, leur manœuvre de sabotage et de complots politiques pour plomber le processus de réunification de l’U.pa.d.s fermement engagé;

- la tenue de réunions politiques en violation flagrante des statuts et du règlement intérieur du parti et de la charte de transition, des principes de l’U.pa.d.s et des valeurs d’unité et de cohésion, chères au président fondateur de l’U.pa.d.s, le professeur Pascal Lissouba;

- le mépris des aspirations et des attentes légitimes de la base du parti, la mise en quarantaine des rêves de jeunes, véritables héritiers de l’œuvre du président Pascal Lissouba, par certains dirigeants du parti à la recherche des postes ministériels par la matérialisation des intérêts égoïstes au dépens de l’intérêt général du parti;

- la trahison des principes du parti par le président de la coordination de l’U.pa.d.s du département de Brazzaville qui, sans se référer à sa hiérarchie, a tenté de mobiliser les militants du parti, ce en violation totale du règlement intérieur de l’U.pa.d.s (notamment l’article 138), en vue de participer à une pseudo assemblée générale, instance non prévue au niveau national par le règlement intérieur du parti (confère article 2, titre 1).

Face à toutes ces manœuvres politiques visant la déstabilisation du parti, nous coordination de l’U.pa.d.s du département de Brazzaville, premiers secrétaires des fédérations et présidents des bureaux exécutifs fédéraux de la jeunesse du parti avons unanimement décidé de;

- retirer notre confiance au président de la coordination de l’U.pa.d.s du département de Brazzaville pour faute grave;

- interpeller la direction politique nationale unifiée de l’U.pa.d.s en général et à la commission nationale de contrôle et de suivi de prendre toutes les mesures subséquentes, pour la bonne marche du parti».

Pascal-Azad DOKO


22/03/2011
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TRIBALISME AU CONGO BRAZZA : BIENVENUE A NORDISTE-LAND

Publié le 15/03/2011

 

LE PROBLE DU TRIBALISME EN AFRIQUE ET AU CONGO BRAZZAVILLE


Partie II N°1 BIENVENUE A NORDISTE-LAND


Mes chers compatriotes, il y’a un peu plus de 3 semaines j’abordais la question récurrente du TRIBALISME appréhendée par un chef d’Etat fut il président d’un autre pays que le Congo-Brazzaville.

 

Dans la partie I, puisqu'analyste de la politique Congolaise, j’ai axé mes assertions sur la perception et l’opportunité du régime TRIBAL par M. DENIS SASSOU NGUESSO.

Il a dans un premier temps été démontré que l’ illétrisme entretenue par le régime SASSOU concourait à nourrir le TRIBALISME

 

Ce second temps abordera l’aspect méfiance de DENIS SASSOU NGUESSO vis-à-vis de sa propre armée, et de certaines administrations clés couplée à ce besoin viscérale de se sentir en sécurité.

 

La méfiance de SASOU vis-à-vis des gens à l’étique et la compétence reconnue

 

Le cadre normatif de tous rapports au sein même de l’exécutif voudrait que le chef de l’Etat, soit aussi le premier militaire, il est à ce titre le chef des armées.  De son côté l’armée doit obéissance au chef d’Etat en toute circonstance exceptée celle ou un chef d’Etat enjoint des ordres qui seraientt de nature à violer les droits fondamentaux figurant explicitement dans la constitution.

 

Toutes les armées du Monde, quelque en soit le l’Etat, président aux mêmes destinées à savoir protéger la Nation, que le danger viennent de l’extérieure y compris de l’intérieure. Historiquement, cette scission  a marqué la création à l’échelle mondiale au sein de tous les gouvernements, de deux ministères régaliens travaillant en étroite collaboration. Vous avez le ministère de la DEFENSE et celui de l’INTERIEURE.


L’inviolabilité cybernétique – technologique – militaire et économique d’un Etat, a contraint les Etats à crée d’autres entités affectées à quelques exceptions prêts au même rôle que celui de la DEFENSE et de l’INTERIEURE. Nombreux se posent la question de l’opportunité de l’utilité de ses administrations dont on ignore la plus part du temps la nature réelle et saisissable des missions qui leurs sont dévolues.

Il s’agit


-  Des services des renseignements généraux

-  Des services de contre espionnage

 

En France, il y’a à ce titre LA DGSE : La direction générale de la sécurité extérieure, une sœur siamoise de la C.I.A des U.S.A ou du K.G.B moscovite.


Ensuite nous avons SDCE : Autrement le service de contre espionnage français, ce qui n’est pas une exception Française, puisque des services de contre espionnage il en existe partout.


Au demeurant, Prenons le cas de la France ; le directeur des renseignements généraux, pourtant sous tutelle du ministère de l’intérieur a une bonne partie de ses prérogatives qui lui sont fixées non pas par les textes de lois ou même par le ministre de tutelle ;  mais tenez vous bien !! par le président de la République. Ce directeur a donc  deux casquettes. D’une part il est nommé par le ministre sous réserve d’agrément du président, il rend compte à son ministre des affaires courantes ; il doit cependant pour des affaires dites DELICATES et impliquant directement la personne du président, un des membres de sa famille ou l’un des membres du gouvernement en référé au prioritairement au président de la République qui lui jugera utile ou pas que le ministre de l’INTERIEUR en soit tenu informer. Il doit aussi agir de la sorte lorsqu' un ETAT pays ami de la France et dont la légitimité du président serait mise à mal (par des manifestions – une rébellion armée), de surcroit si ce président (type SASSOU NGUESSO) est un ami proche du président, le directeur des RG devra en référé au président Français par un protocole extrêmement complexe, de manière à ce que l’information ne filtre pas et qu’elle parvienne aux seules oreilles de ce dernier. D’où la maxime qui dit que les secrets de la France sont l’un des secrets les mieux gardé au monde.

En France c’est ainsi que cela fonctionne à l’INTERIEUR, à la DEFENSE, AUX AFFAIRES ETRANGERES.

 

Pour le cas du CONGO on va y ajouter LA JUSTICE ET LES FINANCES, pour d’évidentes raisons de tranquillité et de sécurité, car lorsque l’on se sert des comptes publics comme de son compte bancaire, vaudrait mieux disposer à souhait du ministre de la JUSTICE et de celui des FINANCES tout naturellement.

 

 

A ce stade pour faire simple vous avez :

 

Un ministre de l’INTERIEUR qui nomme le DIR des RG, mais qui du reste n’a sur ce dernier pas beaucoup d’influences d’autant que de manière général le DIR des RG nommé est souvent un homme qui pendant longtemps a été un homme de l’ombre et de pleine et entière confiance du président en fonction. D’une certaine façon officiellement et diplomatiquement  le ministre l’INTERIEUR, est le garant de la sécurité intérieure des Français, comme celui de la DEFENSE serait le garant  contre toute offensive extérieure.  Seulement Officieusement le vrai garant de cette sécurité intérieur avec le Directeur du service de contre espionnage Français, seuls dépositaires réels de la sécurité Française, c’est le directeur des RG français, et le conseiller spécial aux affaires étrangères directement rattaché à l’ELYSEE. Se sont là les 3 réelles personnes qui sont le prolongement du bras armé du président FRANÇAIS auquel s’ajoute le secrétaire général de l’ELYSEE qui chaperonne cette assemblée en l’absence ou en compagnie du chef de l’ETAT.

 

Ce qui vient d’être dit au sujet du ministère de l’INTERIEUR à valeur de loi pour le ministre de la DEFENSE y compris celui des affaires ETRANGERES. D’une part il y’aura toujours ses trois ministères régaliens encadrés par le 1ier ministre, et d’autres part une équipe BIS d’hommes travaillant en sous mains encadré cette fois là par le président lui-même. UNE EQUIPE OFFICIELLE + UNE EQUIPE OFFICIEUSE.

Très clairement, et quoi qu’il en soit tous ses hommes, ces deux équipes sont de toute façon d’une main de fer dirigées et orientées par le président de la République.

 

Cette configuration, n’est pas une exclusivité française, si cela se démontre pour la France ; cette vérité est d’autant plus marquante pour les anciennes colonies Françaises. Appliqué au cas du Congo, on comprend dès lors la stupeur, la réserve des CONGOLAIS qui savent que c'est un dispositif a soubassement TRIBAL.


La seule différence avec la France, est que Monsieur SASSOU nomme toutes ses personnes non pas selon la compétence j’allais dire professionnelle et l’étique des candidats. Non Non SASSOU est beaucoup plus perfide pointilleux que cela, lui a trouvé préférable de suppléer la compétence et l’étique par l’aspect TRIBAL. A ce jour son pari lui a plutôt été bénéfique, vu qu’il est toujours au trône.

 

Au sujet des ministères, quels sont les profils qui les occupent.

 

1-/ Ministre de la Justice et des droits Humains : Maître Emmanuel Aimé YOKA

2-/ Ministre des affaires étrangères : Basile Ikouebé

3-/ Ministre  de l’intérieur RYMOND MBOULOU

4-/ Ministre à la présidence chargé de la Défense : Charles Zacharie BOWAO

5-/ Ministre des Finances : GILBERT ODONGO

 

Préalablement, il sied de rappeler que ses différents ministères ont par le passé souvent été occupé par des profils néanmoins NORDISTES peut être pas à 100%.

 

Voyons à présent ce qu’il en est de ces ministres actuels. L’argument tendra à démontrer que SASSOU privilégie la collaboration avec des gens du NORD plutôt que ceux de tous  horizons.

 

Abordons prioritairement l’aspect militaire du régime SASSOU, concernant la DEFENSE – L INTERIEUR – puis les AFFAIRES ETRANGERES. La majeur partie des cadres supérieurs des ces différentes administrations, ainsi que les officiers supérieurs de l’armée – la gendarmerie – la police nationale  – la marine sont d’ethnies NORDISTES

 

A-/ MINISTERE DE LA DEFENSE


-  Ministre à la présidence chargé de la défense nationale : M. Charles Zacharie BOWAO issu du remaniement de 2009, issu du 15.09.2009


-  Ministre à la présidence chargé de la Défense nationale, des Anciens combattants et des Mutilés de guerre général de division Jacques Yvon NDOLOU  issu du remaniement de 30.12. 2007.


-  Ministre à la Présidence, chargé de la Défense nationale, des Anciens combattants et des Mutilés de guerre : Jacques-Yvon NDOLOU, issue du remaniement de 07.01.2005

 

Compte tenu, de la sensibilité du poste occupé,  de la nécessité pour SASSOU de consolider son pouvoir, et de l’importante place qu’il attribue aux liens familiaux et tribaux il y’a de très fortes présomptions tendant à établir l’allégation que la quasi-totalité des personnes ayant occupé cette fonction sont de profils NORDISTES. D’ailleurs ces deux individus BOWAO et NDOLOU ne sont pas SUDISTES loin sans faux.


Le gouvernement SASSOU post conflit de 97, a été de loin le gouvernement Nordiste par excellence et ceux jusqu’en 2002 à peu près après les présidentielles.

2- / MINISTERE DE L INTERIEUR


-  Ministre de l’intérieur et de la décentralisation : M. Raymond Zéphyrin MBOULOU issu du remaniement du 15/09/2009


- Ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation monsieur Raymond MBOULOU issu du remaniement du 31/12/2007


- Ministre de la Sécurité et de l’Ordre public général de division Paul MBOT issu du remaniement du 31/12/2007


- Ministre de l’administration du territoire et de la Décentralisation monsieur François IBOVI issu du remaniement du 07/01/2005


- Ministre de la Sécurité et de l’Ordre public général de division Paul MBOT issu du remaniement du 07/01/2005.


Chacun aura ici remarqué cette singularité. En  effet  nousavons eu  durant 4ans et voir plus, un ministère BIS de l’intérieur à savoir celui de l’administration du territoire. Conscient que ces deux ministères auraient du dès le départ ne faire qu’un SASSOU, pris par un sursaut de bon sens crée 5 ans après  ce ministère cohérent de l’intérieur et de la Décentralisation. Hors il se trouve qu’en 5 ans, ce ministère BIS a disposé de pas moins de 300 milliards de FCFA pour son budget fonctionnement et investissement soit 60 milliards par an. Ce montant est bien modeste lorsque l’on sait que l’INTERIEUR a toujours été l’une des priorités de SASSOU, c’est 60 milliards au bas mot, et quelques 230 MILLIARDS par an de budget alloué à l’intérieur. C’est une somme abyssale, qui n’a du reste, à aucun moment été bénéfique à la population CONGOLAISE.

 

Ces ministres Raymond MBOULOU – PAUL MBOT – FRANCOIS IBOVI sont d’origine NORDISTE tous les 3 sans exception.


Au passage, vous noterez que les généraux que sont YVON NDOLOU et PAUL MBOT jadis ministres ont été assez vite remplacé par des civiles en l’occurrence RAYMOND MBOULOU et CHARLE ZACHARIE BOWAO. La réside le second filet de sécurité.

 

Avant les présidentielles de 2007, nombreux généraux étaient au gouvernement, après les présidentielles, un de nos patriotiques défenseurs de la nation a quitté le gouvernement tandis que l’autre a été affecté à un poste nettement moins glorieux et sans rapport avec ses fonctions, à savoir le ministère des sports. Son pouvoir ayant été conforté, SASSOU n’avait il sans doute plus besoin d’avoir au plus prêt de lui ses fidèles lieutenants.

 

Que dire au passage de ceux des généraux restés en dehors du gouvernement ?, SASSOU les a laissé carte blanche afin de s’émanciper si je puis le dire en leur laissant libre court , à leurs nouvelles casquettes d’hommes d’affaire - d’hommes de poigne.


Vous savez c’est assez ressemblant à cette idée que le loup dominant de la meute (SASSOU NGUESSO) ayant entrainé la carcasse de l’ours dans la tanière (l’argent du contribuable à OYO et à l'étranger) aidé de jeunes loups (OBA PIERRE – YVON NDOLOU – PAUL MBOT – FLORENT TSIBA) en a laissé d’autres (DABIRA – JEAN MARI MOKOKO – JEAN FRANCOIS NDENGUET – CHARLES RICHARD MONDJO) devant la tanière en leur disant, sécuriser la zone et faites vous plaisir avec tous les gibiers qui pourraient se présenter à vous. Conceptualisez-vous cette vision cultissime ???? un seul instant : c'es tout bonnement déconcertant.


Evidement, toutes ses personnes brillant plus par leurs méfaits que leurs bienfaits sont d’origine NORDISTE, pas étonnant alors que la majorité des commandants – capitaines – lieutenants – sergents – soient eux aussi d’origine NORDISTE grâce à l’effet boule de neige.

 

Nos généraux pourtant instruis ont troqué la compétence à l’esprit tribal, car pensent ils, peut-être qu’il est plus simple d’entraîner des éléments de la même ethnie, semblant renforcer les liens et rendant l’atrocité de la formation militaire plus supportable ; que ne pourrait le supporter le militaire sudiste dont le salaire arrive à pas d’escargot, d’autant ses promotionnels du nord sont promus plus rapidement et avec ipso facto de meilleurs conditions sociales.

 

Ceci est l’engrenage du TRIBALISME mis en place par SASSOU pour assoir son règne, et ces militaires frères ethniques le lui rendent bien. En cas de coup dur il est assuré de compter sur cette caste militaire qui n’entend pas l’abandonner.

 

De plus le facteur TRIBAL est à tel enseigne devenu primordial que les membres les plus éminents des renseignements généraux, ainsi que du service de contre espionnage CONGOLAIS sont pour moitié d’origine étrangère à savoir FRANCAISE principalement  eu égard aux accords de coopérations de défenses militaires  signés entre le CONGO et la France il y’a de cela des décennies déjà ; l’autre moitié étant d’origine Congolo-Congolaise NORDISTE.

 

Pouvez-vous un seul instant imaginer qu’en France tous les généraux soient du NORD, les ministres du NORD, les commandants-capitaines- lieutenant-sergents du NORD, les fonctionnaires De l’administration en majorité NORDISTE. Les ambassadeurs et consuls quasiment tous du NORD, ça devrait vous rappeler quelque chose vous savez !!! ce film : BIENVENU CHEZ LES CH’TIS la superbe production française de DANNY BOON.


On doit pouvoir faire un remake de bienvenu chez les ch’tis qu’on appellerait BIENVENUE à NORDISTE-LAND, ce serait un carton plein au cinéma. Seulement, cette parodie est l’inévitable et tristement célèbre réalité concrète et quotidienne des habitants du Congo-Brazzaville pour qui BIENVENU CHEZ LES CH’TIS est une réalité singlante.

 

La preuve est ici faite que le TRIBALISME est le soubassement de l’ensemble de l’appareil d’ETAT dirigé par le chef de la meute ; j’ai cité le sieur DENIS SASSOU NGUESSO.

 

Le suite au sujet du Ministère des AFFAIRES ETRANGERES DE LA JUSTICE ET DES DE FINANCES DANS LES PROCHAINES JOURNEES.

 

            

      LE CONGO D’ABORD ET LE RESTE DU MONDE APRES

 

PAR PARFAIT BOND

Juriste d’affaire

Analyste de la politique Congolaise

 

 

 

 

 

 


15/03/2011
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16/02/2011 LES SOURCES DU TRIBALISME AU CONGO BRAZZAVILLE : UNE PARTIE DES ORIGINES

Publié le 16/02/2011

 

 

 

LE PROBLEME DU TRIBALISME  EN AFRIQUE ET AU CONGO BRAZZAVILLE.

 

PARTIE I

 

 

Mes chers compatriotes

 

Je tiens tout d’abord à remercier tous ceux et celles qui ont en continué à s’informer sur le site politique www.renaissanceducongo.info.

Je constate toutefois que nombreux hésitent à déposer leurs commentaires supposés nourrir le débat ; je vous y encourage donc fortement.

 

Je voudrai sans plus tarder entrer dans le vif du sujet.

 

Au niveau de la Diaspora Congolaise et au niveau de Congo-brazzaville, peut être l’avez vous aussi remarquez, la célébrissime question du TRIBALISME. D’aucun pensent que le régime en place gouverne sans partage, en privilégiant dans tous les postes à responsabilité la carte clanique. Par conséquent ; quasiment tout le monde s’insurge contre le régime de SASSOU en le qualifiant de clanique d’ethnocentrisme et de régionaliste.  Ceci étant je souhaiterai pour ma part que l’on se pose la question des facteurs naissant, stimulant encourageant le TRIBALISME. Tout le monde l’a aisément constaté, en effet tout président africain qui prend ses fonctions a, dans ses besoins immédiats le souci d’installer pour la parfaite accomplissement de ses projets des individus qu’il estime (non pas forcément par compétence) mais (par loyauté). Ceci amorce la première question relative à la cristallisation du tribalisme à travers :

 

Le Besoin d’assurance

 

Parce que nous avons hérité de modèles démocratiques inadaptés à l’époque des indépendances, que l’histoire a pour sa part concouru à le démontrer, la plus part des chefs d’Etat africains pour les raisons suivantes usent abondamment de la carte clanique :

 

-         La crainte d’être déposée par la population

-         La crainte d’essuyer un ou plusieurs coup d’Etat des officiers gradés et hauts gradés

-         Ce besoin compulsif de se sentir en sécurité en toutes circonstances

-         La nécessité d’abrutir d’avantage la population développant ainsi l’idée que chaque individu pour être militant d’un mouvement se doit de le faire par affiliation ethnique et non plus sur le principe universel de l’existence d’un projet de société, décrédibilisant  par ce fait, les opposants imitant ce modèle, en désespoir de cause pour tenter d’exister.

 

A présent développant successivement chacune de ces thématiques afin de percer à jour  si je puis dire la pensée fondamentale d’un chef d’Etat africain.

 

 

La crainte d’être déposé par la population

 

Vous comprendrez aujourd’hui pourquoi est ce les chefs d’Etat africains,  n’agissent pas volontairement en faveur du développement des systèmes éducatifs de leurs pays. Beaucoup l’ignorent, mais cette pratique participe d’une stratégie sépulcrale calculée millimétrée  avec en toile de fonds ce je m’en vais vous expliquer à présent.

 

«  La meilleure façon de dresser un lion c’est de l’affamer »

 

Acte 1 : Considérant que le concept tribal soit aussi vieux que l’époque coloniale. Les colons ont fait de la répartition pas tribu de façon  à catégoriser les individus. L’époque des indépendances a été à telle enseigne historique que les peuples africains aspiraient aux responsabilités, les cadres revenus des pays d’Europe n’avaient en tête qu’une seule chose : travailler sérieusement avec une honnêteté de rigueur pour faire décoller économiquement le pays, en assoire la stabilité par leurs propres efforts, parce qu’ils ne désiraient pas se laisser dicter leur conduite par le colon blanc. D’ailleurs si vous demandez aux congolais quelles sont selon eux les meilleures époques économiques du CONGO, inexorablement  l’époque des indépendances remporte la clameur à l’applaudimètre. C’est dire le souvenir lointain y compris pour les générations 70-80, qui pour leur part n’ont pas connu la prospérité économique post indépendance qui de façon certaine n’est  pas comparative aux deux décennies que le Congo vient de traverser.

Cette aspiration des cadres congolais de l’époque à valoriser le citoyen congolais à travers l’emploi – la formation l’éducation éclipsait totalement cette idée même de tribalisme, car ils voulaient se développer et pas s’entre déchirer. Hélas c’était sans compter avec la genèse France-Africaine instituée par DE GAULL – PIERE GUILLOMAT et  JACQUES FOCCART. Trois individus déterminés à ne pas perdre leurs monopoles économiques, vont mettre tout en œuvre pour que le Congo soit dirigé par un profil respectueux et prêt à défendre les intérêts Français. 50 ans plus tard la France avance à pas de géant le Congo avance à pas de fourmies.

 

Jusqu’ici vous vous demandez le lien avec le tribalisme ?. Les premières révolutions congolaises ont été exacerbées par le tribalisme, Ces trois Français ont cultivé l’idée que Fulbert Youlou était un homme qui n’offrait des postes qu’aux individus de sa tribu au détriment des élites d’autres tribus, lorsqu’il se retourna contre eux. Le rythme de la vie politique congolaise dès les  indépendances est toujours allé de paire avec l’exacerbation d’une tribu par rapport à une autre tribu congolaise en fonction des fluctuations des intérêts français.

Beaucoup affirmeront comme moi, que cette époque est de loin celle ou nos cadres administratifs étaient diligents – avenants – soucieux des intérêts premiers du peuple – avec ce désir ardant et ce sentiment quasi-nouveau de gérer en toute autonomie notre pays ; traduisant cet espoir de marquer positivement son pays en y apportant sa modeste contribution.

 

Il y’a eu plus de révolutions,  post-coloniale que de nos jours et ceci tient en partie au fait avéré que nous avions à cette époque ce besoin viscéral de prouver au monde que nous étions capables de nous en sortir PARCE QUE LES CADRES DE L EPOQUE AVAIENT ETUDIE. Parce que chacun des cadres,  fort de ses études considérait le tribalisme comme l’anti-chambre de la connaissance et que in fine se compromettre dans le tribalisme remettait en question l’accession aux indépendances. Ce sentiment de fierté d’être indépendant, couplé à l’instruction obtenu en Europe de l’Est et en Europe Occidentale, a exaspéré les Français qui ont compris que l’instruction des populations africaines seraient, s’ils y laissaient libre court un véritable problème avec un impact direct sur l’économie française de cette époque. D’autant  que les Français figuraient déjà parmi les pays,  en lisse et perçus comme futures grandes nations du Monde, DE GAULL ne pouvait pas en l’espèce laisser que cette ambition soit stoppée par cette soif incompressible des intellectuels congolais de se gouverner seul et de décider souverainement des partenariats économiques au sujet à l’époque du Bois – du Chemin de fer et de nos jours du pétrole.

 

De quelle stratégie disposeraient t’ils alors pour corriger ce problème, à un moment ou pour nous l’instruction était une bénédiction, car elle assurerait de maîtriser de façon autonome notre économie. Aussi nos vaillants et digne Gaulois ont compris la ligne de défense à mettre en place ceci de façon permanente, au détriment de peuple avec le but à peine avoué de les priver d’éducation et d’instruction. 50ans plus tard, les anciennes colonies défilèrent sur le macadam parisien un 14/08 tandis que dans le même temps, la luciférienne stratégie tendant à priver d’instructions les populations autochtones continues son œuvre au point  que 50ans après, le taux d’analphabétisation en Afrique tutoie le plafond du monde.

 

Mes chers compatriotes, l’analphabétisation sans cesse cadencée et croissante de notre Afrique en général et de notre Congo en particulier ne doit rien au hasard loin sans sauf. Nous le devons la concussion instaurée par la France-Afrique avec la pleine et entière complicité de nos chefs d’Etats africains.

 

Quelle en est la conséquence :

 

50ans plus tard l’immense majorité des populations africaines se désintéressent de la gestion des affaires publiques de leur pays respectif, autant dire que la France-Afrique est parvenue à ses objectifs de ce point de vue là. Pour le cas du Congo- Brazzaville, fort de cette stratégie exécrable, l’école publique a été jetée aux orties ( demandez à un collégien ou étudiant congolais ce qu’est une ordonnance – un décret – un arrêté – une loi de finance ou règlement – la différence ente un projet de loi et une proposition de loi – la procédure de modification d’une constitution – la nécessité d’un référendum). Ils ne seront évidemment pas quoi vous répondre. SAVEZ VOUS QU UN COLLEGIEN STUDIEUX FRANÇAIS S EXPRIMERAIT MIEUX QU UN UNIVERSITAIRE CONGOLAIS A TOUT POINT DE VUE Y COMPRIS SUR DES SUJETS POLITIQUES

 

C’est vous dire, la différence abyssale d’éducation d’instruction, en France on apprend aux enfants les principes universels de démocratie et ceux encadrant la gouvernance d’un Etat. En Afrique on apprend la dégradation le laxisme aux enfants. Au Congo la formation ne semble pas une urgence, car pas d’entretien des bâtiments scolaires, en laissant libre court la politique « tu donnes l’argent, je te donne le diplôme »,  en restreignant le personnel enseignant année après année et dévaluant sans cesse les salaires. On a laissé se cultiver le canabis dans l’espace scolaire-éducatif : Résultat la corruption – la prostitution – l’abandon en milieu scolaire et universitaire encouragé par les pouvoirs publics qui ont ont brillé par leur laxisme – leur immobilisme est aujourd’hui la résultante de désintéressement des congolais à la compréhension de la gestion de la cité, volet politique – économique et sociale compris.

 

Mes chers compatriotes, cessons de rechercher ailleurs des maux pourtant évidents lorsqu’on prend le temps d’analyser l’évolution du Congo aux travers des maillages France-Africains.

 

Pour finir l’un des leviers vitaux à la pérennité de SASOU au pouvoir avait et a toujours pour socle l’analphabétisation volontaire du peuple congolais, avec pour seule échappatoire pour les enfants issus de familles plus ou moins aisées d’évoluer en Europe acquérir le savoir et s’émanciper intellectuellement pour comprendre l’environnement économico-politique du congo. Encore que même ceux ayant étudié en Europe se désintéressent pour beaucoup des enjeux sismiques, colossaux prévalant politiquement au Congo –brazzaville.

 

Sassou Nguesso c’est 30 ans de pouvoir, pour autant en 30 ans le Congo Brazzaville compte des écoles publiques sans table-bancs, dans quasiment toutes les écoles notamment celles se trouvant à l’intérieure du pays. Une université en 30ans qui en prime est dans un état de vétusté sans borne, on pourrait à peine y décrire l’ambiance tant elle est indescriptible. « Seul l’instruction, le savoir  affranchi un peuple du tyran et de l’oppresseur »

 

Le jour ou le peuple voudra savoir ou va son argent, exigera des comptes par rapport à la gestion de la manne pétrolière, boisière, les recettes fiscales, la situation du TRESOR PUBLIC de 97 à nos JOURS ; Ce jour là seulement le régime de Brazzaville comprendra sa vulnérabilité.  Par PARFAIT BOND

 

 

 LE CONGO D ANORD ET LE RESTE DU MONDE APRES

 

Par PARFAIT BOND

Analyste politique

Concepteur de : www.renaissanceducongo.info


15/02/2011
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