Revaloriser le secteur de l'éducation national
Comment enseigner nos enfants dans de bonnes conditions
Mes chers compatriotes vous qui êtes si nombreux à avoir quitté notre pays pour de multiples raisons, des raisons qui ne devrait pas faut il le rappeler exister. De quoi s’agit il : Du fait que les parents ayant des moyens ont fait le choix de l’exil intellectuel pour leurs enfants ; créant du coup la fuite des cerveaux qui sont pourtant aujourd’hui vital au renouvellement des cadres politiques et économiques de notre Congo.
Ce qui justifie cette situation s’explique par le manque de conditions matérielles, de moyens humains auquel s’ajoute l’oubli volontaire des règles de déontologie en matière d’enseignement. L’élément intrinsèque fondant le socle de cette scène pathétique, provient directement me semble t’il du budget du ministère de l’éducation national.
En effet ce budget ne permet pas au corps enseignant de fonctionner correctement et prestement. Mes chers compatriotes, ne vous méprenez pas sur notre situation car ; le budget alloué au ministère de l’éducation national Congolais est très en de ça de ce qu’il aurait fallu injecter pour prétendre enseigner nos frères dans les conditions les meilleurs.
Si l’on en croit les chiffres d’ici et d’ailleurs, il apparaît évident que le gouvernement Congolais ne doit ménager aucun effort pour retrouver une respectabilité continentale au niveau son système éducatif.
En France, le ministère de l’éducation nationale a un budget qui figure parmi les 3 premiers postes de dépenses les plus importants de l’Etat soit 58 milliards d’Euros ; assez loin devant le ministère de la défense et de l’intérieur.
Paradoxalement, en AFRIQUE les postes de dépenses les plus importants sont souvent ceux de la défense, de la sécurité et de l’intérieur ; loin très loin devant la santé – l’éducation – l’emploi – le logement.
Nous avons besoin d’avoir les meilleurs écoles – les meilleurs enseignants – des fonctionnaires payés au mérite, le gouvernement doit faire en sorte de régulariser promptement les salaires des enseignants. Le statut doit être redoré, revaloriser, afin qu’ils puissent enseigner dans les meilleurs conditions. Bien entendu cela, loin sans faut ne pourrait constituer un satisfecit pour les élèves et étudiants, il faut en effet aller au de las parce que le gouvernement Congolais en la personne des ministres en charge de ce secteur : ministre de l’enseignement technique – ministre de l’enseignement primaire – ministre de l’enseignement secondaire et supérieure doit débourser les fonds nécessaires à la rénovation de l’ensemble des établissements de ce pays. Il est central que chacun des étudiants et élèves ne se sentent pas à l’étroit dans une salle de classe, et qu’ils n’aient pas le sentiment désagréable de suivre leur cour dans une décharge – une porcherie sans nom ; qu’au contraire ils aient envie d’aller en cour, confortablement installer afin d’échanger avec les autres.
M. PARFAIT YANNICK BONDOUMBOU
Vice Président de l'U.F.P.
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