RENAISSANCE DU CONGO (12.D.G.P.D)

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L UNIVERSITE MARIEN NGOUABI : QUE FONT LES SYNDICATS

Publié le 24/01/2010 

L'UNIVERSITE MARIEN NGOUABI QUEL AVENIR



Marien Ngouabi, cet homme qui avait pour son peuple une vision de la proportionnelle, due par la contrainte d'une imposante France vorace et avide d'énergies. Son potentiel destructeur ne date pas d'aujourd'hui faut il le rappeler. Marien Ngouabi de son vivant, avait une vision fantasque de son pays, un goût émérite pour la modernité – le partage des richesse multiformes – le respect de la vie et celui notamment de la dignité humaine. Dignité me dirais vous OUI dignité : c'est de cela dont il est question lorsque nous voyons ce qu'est devenu : l'université Marien Ngouabi.


Marien Ngouabi a voulu sous son mandat, que le Congo prospère; il a voulu pour le futur de son pays que soient formées des élites et ceux; dans les meilleurs établissements et par les meilleurs enseignants. Ce grand homme d' État humble – discret – réfléchi que beaucoup peignaient comme un militaire sanguinaire, sans cervelle patenté était sans doute de tous les présidents que nous avons eu, celui qui tel un peintre caressait l'idée d'une fresque devenant réalité : l'université Marien Ngouabi.


Au demeurant, qu'en est il aujourd'hui de la seule université sensée formée nos élites, en amont avant leurs éventuels prises de fonction au seins de grandes administrations publiques postconcours. L'université Marien Ngouabi se trouve dans une état décrépis pire impropre à l'usage. Pourquoi les autorités de Brazzaville, ne construisent elles pas une autre université (car disons le) l'université doit peut être détruite et de ses cendres doit sortir de terre un bâtiment flambant neuf. Ceci est une urgence d'envergure nationale, ceci est une priorité intrinsèque, ceci mes amis est un chantier bien plus fervent; bien plus nécessaire que la construction de marchés en vue d'assurer aux commerçants les conditions minimales de travail.

Pas étonnant, que ces mamans et hommes désœuvrés aillent applaudir qui vous savez à chaque descente de Monsieur quel qu'en soit l'aéroport. Rare en effet sont les universitaires accourant au pied de l'avion présidentielle, car à leur sens; l'applaudimètre tronqué n'en vaut pas la chandelle. Leur cœur pour la politique du sieur Sassou bat la colère non la chamade. L'amertume des ces étudiants, est à tel enseigne si perceptible, si désolante, si saisissante que nombreux se sont résolus à quitter définitivement les bons de l'école. D'autres encore y vont sans espoir que ces diplômes (sans valeur aucune), leur permettront de prétendre à d'estimables fonctions. Certains autres se sont reconvertis en pyromane de la pseudo-démocratie, car croient ils : autant y mettre le feu à la démocratie lorsqu'elle n'a de vérité que le nom (Lequel d'entre nous les plaindra : personne).


Me Sassou a décidé de retarder le plus possible les réformes concernant l'éducation car s'en doute sait il que; une initiative de cette nature mettrait en péril son confort, son portefeuille de président, sa position de digne souverain ou de monarche investi par DIEU lui même. Par ailleurs, vous n'êtes pas sans ignorer que nombres de ministres sont actionnaires dans les grandes écoles privées. Tous n'ont donc pas intérêt à voir se construire des bâtiments moderne à un enseignement public éloquent - dévoué – fécond – audacieux par le renouvellement de nos programmes de manière à être aligné sur les pays en voie de développement ou fortement industrialisés. Ce qui amène le diagnostic de la fuite des cerveaux vers l'étranger (pour les enfants dont les parents ont des moyens).


La municipalisation accélérée ou plutôt manipulation accélérée n'a rien apporté de concret à la situation des universitaires désireux d'apprendre, 7années ont passés. 7 années de patience – d'attente – de sacrifice – d'espérance à conduit inexorablement nos futurs élites vers un déclin caractérisé et certain. 7Ans de vaines promesses contres 7ans de privation – d'abnégation de l'éducation – de démontellement de la valeur travaille – de la soif du savoir.


Dans le budget exercice 2010, près de 2800 MILLIARDS de FCFA a été dégagé, à qui voulez vous faire croire, que l'éducation n'est une pas une priorité et que de surcroît vous ne disposez pas de fonds nécessaire à l'édification d'une toute nouvelle université, voir à la construction d'autres universités pour à juste titre désengorger Marien Ngouabi. Vous le savez cher Monsieur une seule université ne pourrait à elle seule être suffisante, même après rénovation de celle-ci.


MOT DE FIN


J'en appelle à toutes les forces politiques de la diaspora.

Le temps est venu, l'opportunité déchire le voile de l'horizon MES AMIS.

Décidons d'une Assemblée générale, afin qu'autour d'une table les présidents ainsi que leurs vices puissent dresser – édicter un projet de société commun (pour ce qui est des grands chantiers + les chantiers prioritaires) apportant de réelles solutions aux maux les plus immédiats.

Établissons notre calendrier pour les législatives, le combat démocratique sur le terrain débute lors de campagnes; la légitimité sur le terrain est le préalable d'une plus grande renaissance à un échelon plus élevé.


PARLON MOINS ET AGISSONS


LE CONGO D ABORD ET LE RESTE DU MONDE APRES


Le vice- président de l'union – des – forces – de – progrès U.F.P

 



24/01/2010
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