RENAISSANCE DU CONGO (12.D.G.P.D)

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ALLONS VERS LE CHANGEMENT

             UN POLE UNIVERSITAIRE D EXELLENCE EN PROJET

Le gouvernement projette la création d'un pôle universitaire moderne au Congo

Le délégué général aux Grands Travaux, Jean-Jacques Bouya, a annoncé le 6 mai dernier, à Brazzaville, l'intention du gouvernement de construire plusieurs établissements universitaires à travers le pays, afin de répondre aux exigences de la modernité.

Au cours d'une conférence-débat organisée par le cercle de réflexion « L'œil neuf » sur le thème « la délégation générale aux Grands Travaux contribue-t-elle au développement du Congo ? » et placée sous la supervision du coordonnateur du cercle, Jean-Didier Elongo, le responsable de la DGGT a précisé que des études étaient en cours pour la réalisation de ces projets. Il s'agit notamment, a-t-il expliqué, de la réhabilitation de l'université Marien Ngouabi de Brazzaville, la construction de deux nouvelles universités, dont l'une à Pointe-Noire et l'autre dans la partie nord du pays, puis d'une troisième nouvelle université dans la périphérie de Brazzaville.

« Il ne s'agit plus de rafistoler, a-t-il martelé d'un ton rassurant. Il faut quelque chose de fiable, un pôle universitaire moderne. Car nous tenons à ce que notre pays soit au moins leader en quelque chose dans la sous-région ». L'orateur avait déjà insisté sur la place historique occupée par le Congo aux plans des transports et de l'enseignement supérieur en Afrique centrale.

Ce pôle universitaire devrait, selon lui, intégrer le projet de création des Lycées de l'excellence dans le pays, et dont l'un est arrivé à terme au centre de Mbounda, près de Dolisie et l'autre encore en étude pour la partie nord du Congo. L'annonce de ce projet a suscité un grand intérêt parmi l'auditoire composé essentiellement des enseignements et étudiants de l'université Marien Ngouabi.

Cette conférence, qui a duré plus de trois heures, a permis à Jean-Jacques Bouya de plancher longuement sur le bien-fondé des différents projets initiés par le gouvernement et dont l'exécution est supervisée par la structure qu'il dirige. Cette réflexion l'a conduit à penser que la délégation générale aux Grands Travaux contribuait bien au développement du Congo, en réponse à la problématique posée.

Il a démontré essentiellement que des projets d'infrastructures de base avaient été choisis prioritairement dans le but de favoriser le redécollage et la diversification de l'économie nationale. À ce titre, Jean-Jacques Bouya a mentionné plusieurs projets de routes, d'aéroports, de ports et d'entretien de voies fluviales, destinés à redonner au pays sa vocation de transit dans la sous-région. De même que les infrastructures électriques et hydrauliques, sanitaires et scolaires, les structures administratives, etc. ont contribué à changer l'image et la vie des Congolais dans plusieurs localités. Allusion faite notamment aux localités ayant bénéficié de la municipalisation accélérée, comme Pointe-Noire, Dolisie, Owando et Impfondo.

Visiblement intéressée par le discours de Jean-Jacques Bouya, l'assistance a posé près d'une quarantaine de questions, demandant entre autres des éclaircissements sur les retards observés dans l'exécution de certains projets, la place accordée à l'emploi des jeunes Congolais dans les projets, la prise en compte des personnes à mobilité réduite dans l'exécution des infrastructures publiques, les retards dans l'exécution des projets inhérents à la municipalisation de Brazzaville, etc. À toutes ces questions, le délégué général aux Grands Travaux a apporté des réponses. Par exemple, il a expliqué le retard de certains chantiers de Brazzaville par les difficultés rencontrées dans les procédures d'expropriation rendues nécessaires du fait d'un mauvais lotissement de la ville, la pluviosité qui retarde souvent la réalisation de certaines opérations exigeant un certain état des sols, puis la baisse brutale des recettes budgétaires d'investissement du fait d'une chute drastique des cours du baril réduits au tiers en moins d'une année. Ce dernier facteur, a-t-il précisé, implique quelquefois des lenteurs dans le décaissement de certains financements attendus par les entrepreneurs.

Néanmoins, Jean-Jacques Bouya a assuré que les chantiers de la municipalisation de la capitale seront tous menés à bien et devraient connaître une accélération sensible pendant la saison sèche. D'autres projets inscrits au même chapitre devraient être lancés à terme à Brazzaville.

Thierry Noungou



17/05/2009
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