RENAISSANCE DU CONGO (12.D.G.P.D)

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l'opposition

Menace ! L’opposition Radicale sort ses griffes

Si l'on comprend bien les propos tenus la semaine dernière par le porte-parole de l'opposition radicale cette dernière n'hésitera pas à semer le désordre dans la rue si ses revendications concernant l'élection présidentielle ne sont pas satisfaites. Impossible, en effet, de se méprendre sur le sens d'un discours dont l'essentiel se trouve résumé par cette phrase : «Si le pouvoir persiste à refuser de dissoudre la Conel actuelle et à annuler les listes électorales issues de la prétendue révision des listes il n'y aura d'élection pour personne».

La menace de sédition étant claire, affirmée publiquement, claironnée même puisque lancée devant des journalistes à l'occasion d'une conférence de presse il convient sans plus attendre d'en tirer les conclusions. Et de dire ceci :

1) Incapable de s'affirmer sur la scène politique par la voie légale l'opposition radicale provoque visiblement les autorités de la République dans l'espoir que celles-ci commettront l'erreur de la combattre. Mais pas plus qu'elle n'a réussi à empêcher la « concertation citoyenne » il y a un mois elle ne parviendra à détourner le gouvernement de la voie tracée par la Constitution et les lois qui régissent le processus électoral. L'Etat de droit n'est pas une façade comme semblent le croire ces opposants ; c'est une réalité très concrète, très protectrice des libertés publiques, qui a permis à notre pays de sortir du gouffre dans lequel l'avaient plongé les pratiques de ces mêmes personnages.

2) Il se peut que ne parvenant pas à leurs fins les tenants de l'opposition radicale tentent de provoquer des incidents sur la voie publique et recourent, comme ils le firent jadis, à la violence. Dans ce cas, bien évidemment, ils tomberont sous le coup de la loi : les forces de police et de gendarmerie ramèneront l'ordre conformément à la mission qui leur est assignée, les tribunaux seront saisis des atteintes à l'ordre public et si les faits sont avérés leurs auteurs seront condamnés conformément aux principes posés par le Code pénal. Ainsi le veut le corpus juridique qui protège notre démocratie et préserve les citoyens de tous les excès que la passion politique peut engendrer.

3) Que restera-t-il à l'opposition radicale lorsque ses tentatives d'entraver le bon déroulement de l'élection présidentielle auront échoué ? La réponse est d'ores et déjà claire : rien ! Ayant déserté la scène politique pour se réfugier dans l'illégalité, n'étant pas parvenue à imposer sa volonté par la force, ayant perdu le peu d'assise populaire dont elle pouvait se réclamer elle n'existera plus. Et le pire c'est qu'elle se sera détruite elle-même en sciant la branche sur laquelle elle était assise car le peuple congolais ne lui pardonnera pas d'avoir essayé de le plonger dans une nouvelle guerre civile.

Parlez donc, Messieurs, pérorez, insultez, menacez, mais gardez vous d'aller jusqu'au bout de votre propos. Ils sont à l'évidence suicidaires.

Les Dépêches de Brazzaville

 

 



18/05/2009
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