RENAISSANCE DU CONGO (12.D.G.P.D)

RENAISSANCE DU CONGO  (12.D.G.P.D)

DES MILITAIRES HORS LA LOI

Publié le 17/02/2010

DES GENERAUX ET COLONELS AU DESSUS DES LOIS : LE FART OUEST AU CONGO CE N EST PAS DE LA FICTION

Lorsque des officiers supérieurs foulent aux pieds les règles les plus élémentaires de sécurité d'un aéroport international, cela doit inquiéter plus d'un citoyen. Voilà une attitude qui a mis mal à l'aise les policiers et les agents de l'Agence Nationale de l'Aviation Civile (ANAC). «Je suis général !».

C'est avec cet accent digne d'un cosaque et non d'un véritable agent de l'ordre que le Général Morlendé a répondu la semaine dernière à l'aéroport Maya-Maya aux agents de sureté, lorsque les opérateurs du scanner venaient de détecter deux armes de guerre dans sa valise.

Pourtant, pour des mesures de sureté et de sécurité, et même de quiétude, le principe incarné par la loi en matière de sécurité dans la navigation aérienne, voudraient qu'aucune arme, ni tout objet suspect ne soit autorisé à passer en cabine. Mais notre général a refusé d'obtempérer. Tout simplement parce qu'il est officier supérieur des FAC et a fait la guerre de 1997, dirait-on.

Dans le même registre, le mercredi 3 février vers 15h 30, le lieutenant colonel Note de la Gendarmerie nationale, nonobstant l'insistance des agents de sureté de la Police et L'ANAC, a refusé de faire passer une valisette plus un sac au scanner, parce que propriétés d'une femme qui l'accompagnait.

A cette occasion, le colonel arrogant a eu le malin plaisir de narguer les agents chargés d'assurer l'ordre au salon d'honneur. Cet officier a ensuite marché du salon V.i.p. au pied d'avion, en foulant au pied les dispositions sécuritaires de l'aviation civile, car, les normes de sécurité exigent que tous les passagers empruntent les bus ou voitures mis à disposition  par l'ANAC, en attendant l'érection sous peu du satellite ou de la passerelle reliant la salle d'attente à l'avion...

Comment alors qualifier de tels officiers ?

Leurs attitudes relèvent de l'indiscipline. Dans un Etat de droit, sans hésiter, le général et le colonel seraient traités de hors la loi. Qui dit mieux ? Puisqu'ils désobéissent aux lois et règlements en vigueur au Congo. Mieux ils se comportent comme si les législateurs les avaient épargnés des poursuites judiciaires, jouissant d'une immunité quelconque. Or, nul n'est censé ignorer la loi. Ce qui en réalité décourage et ridiculise certains citoyens épris de patriotisme et de civisme.

Oui, il faut parler de civisme, car l'esprit républicain devrait nous emmener tous à appliquer strictement les lois qui régissent la République , et n'exemptent personne, ni le juge, ni le Président de la République , les membres du gouvernement, moins encore, les parlementaires et les agents de la force publique. Que les officiers congolais s'approprient le sens républicain de la force publique, ainsi que le caractère immuable de la loi.

De nombreux officiers ont été interpellés directement ou indirectement à l'extérieur du pays pour des trafics illicites, incestes en France et ailleurs, aussi à cause de divers actes inciviques et de banditisme perpétrés à l'étranger.

Il est imprudent pour les services de sécurité aux frontières des laisser passer les officiers supérieurs en déplacements à l'intérieur comme à l'extérieure du pays sans procéder aux opérations de fouille des bagages. Avant de toujours exiger sa part, il faut aussi respecter le travail des autres.

Ghys Fortuné DOMBE BEMBA &t NDINGA

source : Talassa. visitez le site

mise en ligne congo-internet.com

 

             REACTION DES MEMBRES DE L U.F.P

Sommes nous certains, l'armée Congolaise est entre de bonnes mains?. Les Congolaises peuvent ils vraiment dormir sur leurs deux oreilles?. A la lecture de cet article, on a de raisonnables raisons de penser que la population Congolaise a de quoi s'inquieter. Il n'est que normal de craindre pour sa vie, lorsqu'un Général en fonction, viole et se moque de la règlementation mis en place par son patron l'oncle DENIS; en humiliant les agents de la sécurité de l'ANAC. Peut être faudrait il mettre à la tete de la sécurité un Général intègre si on en trouve pour faire face à ses frères d'armes. Est il  besoin d'en arriver à ce stade, pour que l'ordre règne dans nos aéroports. Soyons lucide cette situation n'est isolée loin sans faux, nombres d'agents de sécurité aux aéroports font face au zèle impétieux d'officiers supérieurs; dotés de supers pouvoirs et donc exonérables de toutes obligations. L'imagerie collective et la peur de ce que cela engendre comme atmosphère n'est nullement favorable à un climat apaisé. M. SASSOU ne contrôle décidement pas grand chose si ce n'est rien du tout, nous sommes certains qu'il a eu vent de ce scandale. La question est qu'en fera t'il de ces 2 fauteurs de troubles, sensé montrer l'exemple dans leurs corps respectifs. Voilà deux personnes qui doivent être rappelées à l'ordre par leurs hiérarchies; elle même gangrainée par le chaos.

Comment avoir confiance dans la chemin d'avenir qui jour après jour, semaine après semaine, mois après mois se transforme en chemin de croix du type du chemin empreinté par le seigneur et sauveur jesus jusqu'à sa crusifiction. De là à penser que le chemin d'avenir; est une mésaventure pour le congo il n'y qu'un pas que beaucoup ont déja franchis. CHEMIN D AVENIR SANS OFFICIER MILITAIRE D AVENIR = SOUVENIR DU PASSE AVEC SON LOT DE MORTS.

M.SASSOU si vous souhaitez que l'on se rappelle un minimum de vous, commencez par faire le ménage dans les rangs militaires. VOTRE IMAGE D HOMME DU PEUPLE EN A BESOIN.



17/02/2010
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