RENAISSANCE DU CONGO (12.D.G.P.D)

RENAISSANCE DU CONGO  (12.D.G.P.D)

Décision brutale pour changement urgent!!!

 

Désœuvrement et " déguerpissement "

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bulldozerLe 11 septembre dernier à Brazzaville a commencé le « déguerpissement », ainsi a-t-on appelé l’opération menée par Hughes Ngouélondélé,  maire de Brazzaville, qui a consisté à casser les kiosques et boutiques improvisées qui encombraient les rues de la capitale. A l’aide d’un bulldozer mais aussi avec l’appui d’une bande de jeunes désœuvrés armée de marteaux, de machettes, de scies et recrutées pour la circonstance le maire et ses adjoints se sont attaqués à toutes les échoppes dressées sur les grandes artères de la ville, au grand désespoir des petits commerçants dont c’était l’unique gagne-pain. Il convient de savoir qu’au Congo 70 % de la population vit sous le seuil de la pauvreté, c'est-à-dire avec près de 500 F CFA (moins d’un euro) par jour et que le chômage touche près de 40 % des jeunes. Même les diplômés sortis des facultés de lettres, de droit, de médecine… ne sont guère épargnés. Nombre d’entre eux survivent grâce au petit commerce du coin où ils vendent cigarettes, beignets quand ils ne tiennent pas un « nganda ( petit restaurant de quartier). La concurrence est souvent rude car il n'est pas aisé de se faire une place parmi les Chinois, mauritaniens et ouest-africains qui contrôlent la quasi totalité du commerce.


petitmetier0Le cas des diplômés qui se sont improvisés « pharmaciens » est le plus connu et peut-être le plus rémunérateur. Dans la rue ces derniers vendent des médicaments périmés qu’ils se procurent chez des grossistes hindous ou chinois en RDC. On les voit sillonner tous les jours les différents marchés de Brazzaville, parmi les étalages où ils proposent des seringues, des sirops, des antibiotiques, bref des produits pharmaceutiques en tout genre entrés sans contrôle au Congo. Des médicaments qui constituent un véritable poison offert aux populations.

Les diplômés sans emploi ne sont pas les seuls à exploiter ce filon. Des fonctionnaires et des militaires proposent également des médicaments à la vente afin d’arrondir leurs fins de mois.
Mais c’est moins à ce commerce mobile qu’à la destruction des kiosques qu’a entendu s’attaquer le maire de la capitale : « Désormais, ça sera comme ça. Nous déguerpirons tous ceux qui occuperont le domaine public. Nous demandons aux populations de coopérer » a-t-il a averti. « Le pays est foutu ! Plutôt que de nous procurer du boulot, ils viennent détruire notre gagne-pain et ce qui nous permet de survivre dans un pays où si vous n’avez pas de parent dans la sphère politique, vous crevez de faim de faim » a rétorqué un " déguerpi ". Une préoccupation qui visiblement n’a jamais visité le maire de la ville pas plus d’ailleurs que son beau-père de président…

Sala

REACTION DU MOUVEMENT U.F.P

La situation qui a prévalu en cette date du 11/09/2009; ne doit pas choquer ou interloquer nos compatriotes. En effet l'Etat est propriétaire du dolmaine public; durant des années nombres de ces commerçants ambulants ont contribué au fonctionnement des circuits paralelles économiques. Ces individus ont travaillant librement sans être inquiété par personne, il apparaît que dans le même temps; personne ne s'estr acquité de ces impôts.

Personne n'est sans ignoré que tout occupation du domaine public doit expressement donner lieu à une autorisation de la personne physique ou morale dépositaire de l'autorité publique. Durant des années les collectivités territoriales et locales ont fermé les yeux pour deux raisons : - Le souci, étant observé la manque de perspective d'emploi de laisser s'occuper comme ils le pouvaient les citoyens s'affairant  à leur activité quotidienne dans le seul souci de gagner de l'argent; tout en étant par ailleurs parfaitement conscient que la non régulation et règlementation de ces divers activités pouvaient tout à fait constituer des facteurs intrinsèquement dangereux pour l'ensemble de la population. A l'instar des vendeurs de médicament à la sauvette, qui faut il le rappeler ont par leur comportement criminel empoinné de milliers d'individus. - L'autre facteur expliquant ce laissé-aller reposant sur le manque de perspective au plan urbain.

De ces constatations, en résulte deux conséquences - La prémière est que le nettoyage de ces zones permettra aux populations avoisinantes de ne plus courir autant de risque pour leur santé en achetant advitam eternam des produits douteux. De mettre un plan maréchal, pour resencer chacun de ces commerçants pour ceux qui possedaient une licence profossionnelle ou carte de commerçant, afin dans un 1ier de s'assurer de leur acquittement aux divers impôts pour ensuite et seulement après vérification leur proposé des solutions de replacement dans un endroit de la capitale. Une proportion des frais de réaménagment  pour ceux des commerçants honnêtes (qui ont toujours payés le fisc) pourraient être pris en charge par l'Etat. - Le seconde conséquence repose tout naturellement sur l'ambition affirmée de doter notre ville d'infrastructure de qualité, dont ne sont entre autre aliénataires que les mêmes populations de la capitale : C EST UN MAL POUR UN BIEN.

Si il est fait constat de l'inopérabilité et l'inopportunité de ce plan d'urbanisme, dans ces conditions les instiguateurs rendront des comptes de l'échec afférent: il est ici ni plus ni moins question de la responsabilité factuelle du chef de l'ETAT et des membres de son chemin d'avenir. Qu'il soit convenu que a été dit et que chacuin attend MR. SASSOU au tournant.

 

LE Vice président de l'U.F.P PARFAIT BONDOUMBOU 

Publié le 06/10/2009



07/10/2009
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