RENAISSANCE DU CONGO (12.D.G.P.D)

RENAISSANCE DU CONGO  (12.D.G.P.D)

C.H.U ou ETATOLO BIS

Publié le 22/10/2010

 

Anecdote sur le C.H.U de Brazzaville Mars 2009. Quand poursuivra t'on les responsables : Le jour ou DIEU le décidera probablement

 

  • Les malades qui n'ont pas de traitement sont font dépannés par d'autres malades qui suivent le même traitement.

     

  • Un soir de janvier, un médecin entré ds une salle bourrée de malade et demande lequel d'entre eux à en possession un perfuseur; puis il plus tard il revient voir les mêmes malades pour leur demander de l'alcool à 90°. Dans une salle voisine, une infirmière demande un antiseptique.

 

  • Désemparé un médecin affirme que les hôpitaux seront enfin dotés d'un budget conséquent. Les malades font aujourd'hui contre mauvaise fortune bon cœur en s'entraidant au de las des clivages ethniques (quand j'aide quelqu'un je ne cherche pas à savoir s'il est du nord ou du sud, je vois juste quelqu'un en difficulté ) fin de citation.

 

La maman d'un patient témoigne : grâce à un cachet prêté par un malade, mon fils s'est remis de ces douleurs; nous n'avions pas de médicaments avec nous racontes t 'elle.

 

  • Il nous arrive de vendre nos produits à prix bas, lorsque nous ne les donnons pas gratuitement pour s'entraider. Les malades les plus anciens hors de danger dépannent les nouveaux venus sans grand espoir en attendant que ceux ci trouvent de quoi les rembourser.

     

  • Certains produits prêtés sont remboursés en nature, mais certains préfèrent être remboursés en argent histoire d'avoir encore un peu de liquide

 

Réaction de la Mr Parfait Bondoumbou analyste de la sphère politique congolaise, concepteur de renaissance.

 

 

Mes cher(e)s lecteurs et lectrices de renaissance, bienvenue sur votre site d'analyse des travers du microcosme politique de notre Congo natal.

 

Jadis, fierté d'un Congo sur la voie du développement, tant il y'a eu du monde de soigné, du citoyen lambda, au cadre moyen en passant par d'anciens responsables d'État; cet édifice n'est aujourd'hui que le reflet de lui même tel un baobab dégarni n'offrant plus d'ombre aux habitants du village.

 

Les anecdotes ici présentés sont autant de cris de peine et de douleurs inqualifiables, exprimant un malaise général, celui d'un peuple meurtri, et dont la durée de vie n'atteint même pas le seuil des 67ans. Jugez en par vous même, car les faits dépassent ici le seuil de l'entendement.

 

Anecdote N°1 : Les malades qui n'ont pas de traitement se font dépanner par d'autres malades qui suivent le même traitement.

Mon Analyse : Ce première anecdote, est un constat ulcérant puisqu'il résulte de cette situation que beaucoup de malades se rendant au C.H.U y vont la peur au ventre et la larme à l'œil en priant le bon DIEU, de croiser un bon samaritain qui pourra opportunément leur apporter cette assistance vitale que ne pourrait malheureusement leur administrer les infirmiers. Autrement dit, il y'a un nombre, sans avoir besoin d'établir des statistiques de patients dont l'État de santé s'aggravent après leur arrivée au C.H.U, voir des patients qui décèdent de par l'absence de médicaments qui devraient du reste ne jamais manquer; lorsque de surcroit nous parlons du plus grand hôpital de Brazzaville.

 

 

Anecdote N°2 : Un soir de janvier, un médecin entre dans une salle bourrée de malades et demande lequel d'entre eux à en possession un perfuseur; puis plus tard il revient voir les mêmes malades pour leur demander de l'alcool à 90°. Dans une salle voisine, une infirmière demande un antiseptique.

Mon Analyse: Cet infirmier, qui accourt vers les patients demander des produits, le fait il par conscience morale conformément au serment d'Hippocrate, ou par habitude désintéressé conformément au serment d'hypocrite. Il est plus que certain, que le témoin d'un vol est en général complice du voleur, autrement dit, ces pseudos infirmiers sans aucun scrupule ni probité qui se disent bons anges ne sont pour la plus part que des démons en chasse de nouveaux produits à subtiliser de la banque pharmaceutique, pour ensuite les revendre à bon compte dans les cités. Ces infirmiers sont aussi coupables que le personnel encadrant du C.H.U. Le personnel de cet hôpital devrait faire l'objet d'une réévaluation de compétence pour ne garder que les meilleurs et le cas échéant réévaluer les grilles salariales de quelques points.

 

Anecdote N° 3 : Les malades font aujourd'hui contre mauvaise fortune bon cœur en s'entraidant au de las des clivages ethniques (quand j'aide quelqu'un je ne cherche pas à savoir s'il est du nord ou du sud, je vois juste quelqu'un en difficulté) fin de citation.

Mon analyse : Le climat apocalyptique, qui gangrène le C.H.U de Brazzaville est vécu par les patients comme une anti-chambre du paradis, ou se mêlent cris – pleures – douleurs – malheur et morts. C'est souvent lors de grands moments de détresse, que surgit la fameuse chaine de solidarité faisant apparaître avec elle cet élan de générosité sans borne, ou in finé plus rien n'a d'importance que la vie; ceci sans distinctions ethniques – raciales, dépouillé de toutes considérations politiques – philosophiques ou religieuses. De la à espérer que le C.H.U demeure en l'État, afin que les congolais soient soudés, il n'y a qu'un pas. Cela prouve bien que les congolais sont intelligents et qu'ils savent mettre de l'eau dans leur vin, car savent ils, il n'est rien de plus important que la santé parce que sans elle toute entreprise est veine. Ces braves patients sont un exemple pour tous les congolais, y compris pour le gouvernement et le pouvoir en place. Je DEMANDE PARDON aux malades du C.H.U pour les personnes décédées; pour les décès de personnes à venir puisqu'il est évident que le cortège de mort du C.H.U n'a pas fini de se décompter. La diaspora devrait mettre en place un fond de solidarité, à l'endroit des patients du C.H.U; sachant nous montrer solidaire des autres. Nous souffrons en France, c'est vrai mais notre douleur ne saurait être comparée à celles des milliers de familles endeuillées chaque jours à cause du syndrome du vol qui asphyxie lentement mais surement le plus grand hôpital de Brazzaville.

 

Anecdote N°4 : Il nous arrive de vendre nos produits à prix bas, lorsque nous ne les donnons pas gratuitement pour s'entraider. Les malades les plus anciens hors de danger dépannent les nouveaux venus sans grand espoir en attendant que ceux ci trouvent de quoi les rembourser.

Mon analyse : C.H.U ou lorsque le système D prends le relais des pouvoirs public.

Conceptualisez un patient à fortiori malade, qui au lieu de se soigner va privilégier l'argent et ceci à juste titre; puisque bien souvent il a une famille à nourrir. Il vendra donc ses médicaments au détriment de sa santé pour que ses enfants aient quelque chose à manger, d'autant qu'il fait certainement parti des chômeurs qui totalisent à eux seul; plus de la moitié de la population. Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne le chemin d'avenir glisse vers cette envie de mourir, de rendre l'âme afin de trouver le repos éternel qui n'a pas son pareil au Congo – Brazzaville car la -bas repos éternel rime avec embourgeoisement matériel réservé à une poignée individus.

Les malades les plus anciens se disent hors de dangers, et ils ignorent que lorsqu'on sort du C.H.U le danger s'apparente à sa propre ombre car il est permanent tant le doute raisonnable pèse sur la nature même des produits administrés aux patients : date de validité – dosage – conditions d'entretiens – suivi des soins etc....

 

Anecdote N°5 : Certains produits prêtés de part l'entraide sont remboursés en NATURE

Mon analyse : Remboursement en Nature vous dites!!!, je propose aux fille de Mr NGAKALA ( responsable du C.H.U) de se faire prêter des produits par d'autres patients inconnus et de le leur rendre en Nature, ce serait là la preuve que tout le monde est logé à la même enseigne. Ces pratiques rétrogrades connues des patients et du personnel soignant, n'a fait semble t'il l'objet d'aucune enquête judiciaire – la commission des affaires sociales du parlement a t'elle seulement convoqué Mr NGAKALA à s'exprimer sur ses faits nocifs indécents !!!! évidement que non et pour quelles raisons. Le chemin d'avenir ne garantie t'il l'avenir qu'aux nantis JE ME POSE LA QUESTION. Remboursement en Nature, Claudia Sassou conseillère de papa et femme de surcroit devrait mieux que quiconque comprendre la détresse de ces femmes obligées de se prostituer pour remercier leur bienfaiteur, hooo mais j'y pense n'allez surtout pas lui en parler, elle vous répondra qu'elle n'a pas choisi d'être fille de chef d'État, comme si le problème venait de là. .D'ailleurs avez vous une idée de ce à quoi la ministre de la santé passe son temps??? faudrait peut être regarder du coté des pays ou l'herbe est plus verte, c'est tellement mieux la-bas car au ministère de la santé on étouffe.

 

Ma conclusion : Mes chers(e)s lecteurs et lectrices, disons le et ayons le courage de nos mots : IL Y A UNE ABSENCE DE POLITIQUE VOLONTARISTE SUR LE SUJET de la part du gouvernement et du président SASSOU, il me semble que ASSISé et C.H.U devaient figurer au programme de la municipalisation accélérée, hors aujourd'hui encore ces hôpitaux sont à l'abandon et à ce jour aucun lancement effectif de réaménagement et de restructuration de ces hôpitaux n'a été lancé. Le discours prôné n'est pas celui d'un homme ignorant le terrain, mais celui de tout un peuple harassé désespérée d'espérer un jour se soigner dans des conditions aux standards respectables, ou alors faudrait aller se faire soigner à Ollombo ou à Dolisie; autant les abattre directement ce serait plus simple.

Monsieur le Président, je vais m'attirer les foudres d'une partie de ce peuple qui vous méprise, si vous êtes encore président c'est par la seule volonté de DIEU TOUT PUISSANT, alors à défaut de pouvoir tout contrôler comme votre homologue de l'Élysée, je vous serais grée d'entendre les supplications de votre peuple, SI VOUS DEMISSIONEZ VOUS LES CONDAMNNEZ. Faites preuve de recul, JE SAIS QUE VOUS EN ETES CAPABLE, PROFITEZ DE CE MANDAT POUR REMETTRE LES PONDULES A L HEURE.

 

Un sage a dit un jour : «On ne peut être responsable sans faire preuve d'écoute et de sagesse, c'est là le chemin des grands hommes.»

 

   LE CONGO D ABORD ET LE RESTE DU MONDE APRES



22/10/2010
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