RENAISSANCE DU CONGO (12.D.G.P.D)

RENAISSANCE DU CONGO  (12.D.G.P.D)

Nos mamans et soeurs ont besoin d'un suivi et de conseils : Madame le ministre de la santé faites en plus.

Selon un rapport de la Banque mondiale, 60 % des personnes séropositives en Afrique sont des femmes

Dans son nouveau rapport sur le Vih/sida, la Banque mondiale (BM) indique que les pays africains doivent poursuivre leurs efforts de lutte contre le Vih/sida pour ralentir et infléchir la tendance à la hausse des infections à Vih et que le Vih/sida demeura jusqu'à nouvel ordre un problème économique, social et humain sans précédent en Afrique subsaharienne. La région reste l'épicentre mondial de l'épidémie. 

Selon ce rapport intitulé « Notre engagement : le programme d'action 2007-2011 de la Banque mondiale pour la lutte contre le VIH/SIDA en Afrique », pour chaque Africain infecté qui entame un traitement antirétroviral, 4 à 6 autres sont contaminés, même si les chiffres régionaux indiquent un recul de la prévalence dans des pays comme le Kenya et dans certaines régions du Botswana, de la Côte d'Ivoire, du Malawi et du Zimbabwe.  

« Quelque 22,5 millions d'Africains sont séropositifs et le sida est la principale cause de décès prématuré sur le continent, notamment parmi les jeunes en âge de travailler, hommes et femmes. En Afrique australe, certaines entreprises privées recrutent deux personnes par poste au cas où la maladie ferait des victimes parmi leurs employés », note le rapport. 

« 60 % des personnes séropositives en Afrique sont des femmes et les jeunes filles ont six fois plus de chances de l'être que les jeunes gens », poursuit le rapport, estimant que 11,4 millions d'enfants de moins de 18 ans ont perdu au moins un parent à cause de l'épidémie. 

« Le sida étant la première cause de décès prématuré en Afrique, on ne peut envisager de développement durable sur le continent sans prendre l'engagement de poursuivre notre combat de longue haleine contre la maladie », a déclaré Elizabeth Lule, responsable de l'équipe de la campagne anti-sida pour l'Afrique (ACTafrica) de la BM. 

Dans son programme d'action pour la lutte contre le Vih/sida en Afrique à l'horizon 2011, la BM prévoit d'abandonner son rôle initial de principal bailleur de fonds des programmes d'intervention d'urgence à l'échelle mondiale en faveur d'une nouvelle stratégie qui s'articule autour de 4 objectifs, à savoir :

  • Au niveau mondial, fournir des conseils aux pays sur les meilleurs moyens de maîtriser la complexité de l'aide financière internationale qu'ils reçoivent ;
  • Au niveau local, aider les pays à accélérer la mise en œuvre de programmes de lutte contre le Vih/sida à long terme compatibles avec le développement durable ;
  • Renforcer les capacités de suivi et d'évaluation des pays afin de surveiller l'utilité, l'efficacité et la transparence de leurs interventions contre le Vih/Sida ;
  • Renforcer les systèmes de santé et de responsabilité fiduciaire.

Publié le 18/06/2009



18/06/2009
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 212 autres membres