RENAISSANCE DU CONGO (12.D.G.P.D)

RENAISSANCE DU CONGO  (12.D.G.P.D)

LE CONSEIL DES MINISTRES OU LE CONSEIL DES VAUTOURS

PUBLIE LE 14/06/2010


Compte Rendu du conseil des Ministres en Date du Samedi 22 Mai 2010

Ce samedi 22 mai 2010 s'est tenu au siège du Ministère des affaires Étrangères et de la coopération, à Brazzaville, un Conseil des Ministres, sous l'autorité du Président de la République, Chef de l'État, son Excellence Denis SASSOU NGUESSO
L'ordre du jour a principalement porté sur l'examen de deux projets de lois présentés par le Ministre de la Recherche Scientifique, et trois projets de décrets

Afin de mieux intégrer la recherche appliquée à l'effort national de modernisation et d'industrialisation, le Ministre de la Recherche Scientifique, Monsieur Henri OSSEBI a soumis à l'approbation du Conseil des Ministres deux projets de lois portant création de deux Instituts Nationaux de Recherche. IL s'agit de :

1)L'institut National de Recherche en Sciences de la Santé
Qui regroupe en son sein :
Le groupe de recherche biomédicale ;
L'unité de recherche sur la nutrition et l'alimentation humaine ;
L'unité de recherche sur l'épidémiologie des endémies ;
L'unité de recherche sur la physiologie rénale et l'hypertension ;
L'unité de recherche sur les plantes psychotropes.
Le siège de l'institut national de recherche en sciences de la santé est fixé à Brazzaville.

2)L'institut National de Recherche en Sciences Exactes et Naturelles qui regroupe :
Le centre de recherche sur la conservation et la restauration des terres ;
Le centre d'études sur les ressources végétales ;
Le groupe de recherche en sciences exactes et naturelles ;
L'unité de recherche sur les écosystèmes aquatiques ;
L'unité de recherche sur la physique de l'atmosphère et la bioclimatologie ;
L'unité de recherche sur les recherches microbiennes.
Le siège de l'Institut National de Recherche en Sciences Exactes et Naturelles est fixé à Pointe‐Noire.

Au‐delà de tout ce qui précède, le but poursuivi par le Ministère de la Recherche Scientifique est de donner davantage de vitalité et de visibilité à notre dispositif de recherche ; ceci d'ailleurs à la lumière des prescriptions du projet de société de son Excellence, Denis SASSOU NGUESSO, le chemin d'avenir.
Les deux projets de lois ont été adoptés par le Conseil des Ministres.


Réaction de l'analyste de la politique congolaise et vise président de l'U.F.P Monsieur Parfait Bondoumbou sur ce premier point.


Deux projets de loi, pas moins que ça, deux projets sensés montrés l' opiniâtreté d'un ministre rompu à la politique du mange et tais toi. Projets de loi vous avez dit, très biens, il devrait donc y avoir un fervent débat démocratique s'il en est autour de ces deux projets par les parlementaires, afin d'amender tout ce qui peut l'être pour au final parvenir adopter des projets répondant aux impératifs dans le domaine de la recherche moyennant des couts considérés comme correcte.

Ce modus opérandi aurait été respecté dans les pays dit démocratique, sauf qu'au Congo le régime est kleptocratique et la kleptomanie en est le modèle de gouvernance.

Que doit faire prioritairement un ministre de l'enseignement dans un pays qui compte près de 90% des infrastructures scolaires publiques décrépis. Tout esprit sensé penserait qu'effectivement avant toute autre démarche, l'esprit collégial d'une mise en musique de la rénovation de l'ensemble de ces établissements serait le maitre mot car vraisemblablement il y'a je crois plus de d'élèves – de collégiens – de lycéens plus que de chercheurs dans un pays qui ne compte notamment que 3millions d'habitants. De plus dans le pays qu'est le nôtre, combien ont véritablement fait le pari insensé de devenir chercheurs lorsque l'on sait les conditions méprisantes dans lesquels ils évoluent : environnement et salaires médiocres.


Tout le monde serait unanime sur la nécessaire priorité de rénovation de nos écoles – collèges et lycées si il est encore possible de les appeler ainsi car chez nous au Congo les salles de classe tout cycle confondu s'apparentent plus à des pièces délabrés ou iraient se faire piquer les toxicomanes les drogués, des endroits que les fous prendraient pour des maisons de fortunes, des toilettes publiques puisque chacun en convient; régulièrement dans nos établissements publiques, les élèves se voient renvoyer chez eux parque la veille un incivique ne sachant plus ou déposer ses excréments a perçu la salle de classe comme des vc publics. On y trouve des odeurs d'une particulière nocivité pour la santé.


Le constat est sans appel nos établissements en matière de rénovation ou de reconstructions doivent être pour tout esprit éclairé la priorité absolue, sauf pour notre cher ministre, dont les finances personnelles sont en berne et a trouvé là le stratagème pour à juste titre renflouer ses caisses car le travail de ministre est un dur labeur. In finé deux centres sortiront de terre, et on prendra le soin de n'en divulguer les montants qu'a la baisse histoire de se servir proprement et de pas soulever l'indignation.


Par ailleurs des unités de recherches seront crées, hooooo comme c'est jouissif de clamer l'arrivé de nouveaux emplois, seulement il y'a là encore un hic. La recherche est un secteur à la traine au congo, très peu d'étudiant finissent le cursus avec de réelles qualifications dans les domaines les plus attractifs, et que dire alors des domaines comme la recherche, il sied de constater qu'il n'y pas assez de chercheurs et encore moins d'étudiants en voie d'en devenir. Ceci démontre à suffisance, l'absence d'urgence pour ce qui est de la créations de deux centres de recherche à coup de pétro cfa sachant qu'il y'a tant de gens qui accueilleraient favorablement la perspective d'une rénovation progressive mais certaines des établissements publiques en se servant de ces deniers publics qui vont être injecté dans des projets non crédibles.


Je comprends bien que M.Ossebi éprouve des difficultés personnelles dans ses finances mais de là à nous faire avaler le serpent avec des digestifs pour qu'on ait moins mal à l'estomac il va avoir du mal. On a compris son problème, mais ce n'est pas le notre.



Au deuxième point de l'ordre du jour, le Ministre d'État, Coordonnateur du pôle des infrastructures de base, Ministre des Transports, de l'Aviation Civile et de la Marine Marchande, Monsieur Isidore MVOUBA, a soumis au Conseil des Ministres l'examen
d'un projet de décret fixant les conditions d'agrément et d'exercice des professions de la navigation fluviale et des professions connexes.

Au sens du projet de décret, les professions de la navigation fluviale sont celles liées à toutes les activités de transport fluvial qui consistent à exploiter des bâtiments en propre ou en location. Elles concernent les affréteurs, les fréteurs et les propriétaires.
Les professions connexes concernent l'ensemble des activités qui concourent à la réalisation des opérations se rapportant au transport fluvial.
Ce sont les commissionnaires ou courtiers, les commissaires, les aconiers, les pilotes, les releveurs et les lamaneurs.
L'accès à toutes ces professions sera soumis à l'obtention d'un agrément d'un an, délivré par le Ministre chargé de la navigation fluviale, suivant un dossier de demande déposé à la Direction Général de navigation fluviale.
Il contient de noter que ce projet de décret a été pris en raison de l'absence d'une règlementation précise sur l'accès aux professions de la navigation fluviale.
Cette absence à régulièrement occasionné, chez les exploitants, l'inobservation des conditions générales de sécurité des voyageurs et des marchandises dangereuses telles que les hydrocarbures.

Ce projet de décret a été adopté à l'unanimité des membres du Conseil des Ministres.


Réaction de l'analyste de la politique congolaise et vise président de l'U.F.P Monsieur Parfait Bondoumbou sur ce second point.


M.Mvouba née au Congo sauf erreur de ma part, homme d'État émérite pour certains et charlatant pour d'autres; Ministre d'État, resté 1ier ministre durant plusieurs années, homme de terrain diraient ses sympathisants. Hooliganismee lalaaaaaaaaaaa comme c'est élogieux d'être congratuler, respecté de la sorte, pour peu jel'envieraii mais à bien yréfléchirr je préfère la modeste personne insensée que je suis penserait il certainement (M. Mvouba).


Je pose la question en insensé : pourquoi quelqu'un de sa stature qui été 1ier ministre durant tant d'années, ne se rend compte de l'absence d'une réglementation sur les navigation fluviale que plusieurs années après, alors que c'est un homme de terrain et qui a fortiori savait et sait que le Congo est un pays bordé et par le fleuve Congo et par l'océan atlantique et que de surcroit le secteur fluvial (fleuve) est un secteur clé au même titre que le pétrole (le mot est lâche).

Il s'est pourtant toujours de par ses mêmes fonctions de 1ier ministre tenu informé de l'évolution et des conditions d'agréments de partage de production pétrolière – de la découverte et de la délivrance des permis d'exploitations pétrolières aux différents partenaires pétroliers. Il a cependant omis alors que le fleuve est quand même beaucoup visible que le pétrole, de créer les conditions favorables à l'exercice des professions rattachée à la navigation fluviale y compris les professions connexes.


10ans plus tard si ce n'est plus, M.Mvouba se souvient soudain de l'existence du fleuve congo et se rappelle qu'il n'ya pas de réglementation en la matière. Ceci reviendrait à considérer que pendant plus de 10ans, jamais ces différents gouvernements dont il a fait parti n'ont à un moment ou un à un autre évoqué la question d'une règlement de la navigation fluviale. Vous imaginez?????

Ce qui signifie que la navigation fluviale a donc été un secteur informel pendant toutes ces années, alors que paradoxalement nous avons toujours eu un ministère en charge de ce dossier; ce qui soulève une question centrale et qui est : qui a profité de cette manne énorme car il est clair que de nombreuses personnes ont profité de ce vide juridique volontaire pour se constituer un patrimoine inestimable dont M.Mvouba à priori.


La Vérité : est que ce secteur informelle de part l'absence de textes juridiques a été durant tout ce temps chaperonné par des individus peu scrupuleux qui ont en fait un secteur formel officieux (comprenez autorisation de navigation et d'exploitations possible par le biais de pot de vain uniquement). Je n'ose imaginer l'enrichissement illicite et sans cause des acteurs de cette grosse supercherie, qui ont du reste parce que raisonnablement intelligent transféré les gros sous dans des paradis fiscaux à l'abri des curieux indésirables.


J'irai encore plus loin, ce projet de loi du sieur Mvouba consiste simplement dans les fait à traduire la volonté du chef de l l'État sans réelle enracinement dans la pratique. En clair l'effet d'annonce consiste à laisser penser que les décideurs sont résolus à changer le fonctionnement sans aller au bout de leur démarche. Dans un an allez au beach de brazza et interrogez discrètement les professionnels du secteur fluvial, et vous observerez que rien ou presque n'aura changé, à l'inverser on aura sorti des millions de cfa supplémentaires pour renflouer les comptes à l'étranger.

Ainsi vont les conseils de ministres au Congo. FIN


AR : Cette analyse vaut aussi pour le ministre adélaide mougany et quand à Thierry Moungalla il a fait du chemin d'avenir son chemin d'avenir.


Le Conseil des Ministres s'est ensuite attardé sur le projet de décret présenté par le Ministre des Petites, Moyennes, Entreprises (PME) et de l'Artisanat, Madame Yvonne Adelaïde MOUGANY, portant approbation de la politique nationale de développement des PME et de l'Artisanat.

Ce projet de décret vise à « promouvoir », dans le cadre du projet de développement du secteur privé national formel, un secteur de PME et de l'Artisanat capable d'accroitre sa contribution a la production de richesses et de la création d'emplois dans le contexte général de la lutte contre la pauvreté, mais aussi dans le cadre de la diversification de l'appareil productif national.
Le projet de politique nationale de développement des PME et de l'Artisanat prévoit entre autres :

L'amélioration du climat général des affaires et des investissements ;

L'environnement institutionnel et juridique ;

L'amélioration des performances et stabilité du cadre macroéconomique ;

Ce projet de décret a été soumis à l'approbation des membres du conseil des Ministre qui l'ont adopté à l'unanimité.

Le dernier décret examiné a été introduit au Conseil des Ministres par le Ministre des Postes, Télécommunications et des Nouvelles Technologies de la Communication, Monsieur Thierry MOUNGALLA. Il porte sur l'identification des souscripteurs d'abonnements aux services de téléphonie fixe et mobile, et la conservation des données des communications électroniques.
Ce projet de décret a été élaboré en se fondant sur les dispositions de la loi du 25 novembre 2009, portant règlementation du secteur des communications électroniques qui fait obligation aux opérateurs de téléphonie mobile de procéder à l'identification des abonnés et à la conservation des données des communication électroniques. Cette loi a été formulée pour des raisons majeures de défense et de sécurité, de lutte contre le banditisme et la pédophilie, contre le trafic terrorisme, le trafic des stupéfiants et la cybercriminalité.
Ce projet de décret a été adopté à l'unanimité des Membres du Conseil des Ministres.



Pour terminer le Conseil des Ministres a procédé quelques nominations dans les départements suivants :
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION
OWASSA Daniel : Secrétaire du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération ;
NGUIA Pierre : Inspecteur Général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération ;
ADOUKI Rubain : Secrétaire Général adjoint, chef de département des services généraux ;
KIBONGUI SAMINOU Anne‐Marie Rose : Secrétaire Générale adjointe, chef de département Afrique ;
ITOUA APOYOLO Chantal Maryse : Secrétaire Générale adjointe, chef de département Europe, Amérique, Asie et Océane ;
MAKAYA SAFOUESSE Lazare : Secrétaire Général adjoint, chef de département affaires multilatérales ;
MADOUKA David : Secrétaire adjoint, chef de département du protocole diplomatique et des affaires consulaires ;
BIKOUMOU Bienvenu Roland Michel : Directeur du centre d'analyse et de prospective.
Sont nommés Ambassadeurs itinérants :
NDOUNGA Patrice ;
ITOUA Rigobert ;
ISSOMBO Roger ;
KAMBA Jean‐Marie ;
MAPINGOU Paul Alexandre ;
EPENY OBONDZO Eric.
MINISTERE DE L'ENERGIE ET DE L'HYDRAULIQUE
MOKOKO WONGOLO Emile : Directeur Général de la Société Nationale de Distributeur d'Eau.
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE SECONDAIRE ET DE L'ALPHABETISATION
EKA Henri‐Vital : Directeur Général de l'éducation de base ;
OSSEY Clémence : Directrice Générale de l'enseignement secondaire ;
OTALOU Jean‐Fidèle : Directeur Général de l'administration scolaire ;
MOULOUDA‐MALONGA née ASSASSA Pascaline : Directrice Générale de l'Alphabétisation ;
MAYOUKOU Gaëtan : Inspecteur Général de l'enseignement primaire, secondaire et l'alphabétisation ;
IBIOU Gilbert : Directeur Général de l'institut National de recherche et d'action pédagogique ;
NDOUA Serge Gervais Didier : Directeur des Etudes et de la planification ;
ASSESSE Marie Pascaline : Directrice de la formation continue ;
NBENGA Jean‐Pierre : Directeur des examens et concours ;
MAZONGA Bruno : Directeur de la Coopération ;
ONDONGO née OKOUA Béatrice Perpétue : Directrice de l'agrément et du contrôle des établissements privés d'enseignement général.
Commencé à 10h, le Conseil des Ministres de ce jour : samedi 22 mai 2010, s'est terminé à 13h20.


14/06/2010
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