RENAISSANCE DU CONGO (12.D.G.P.D)

RENAISSANCE DU CONGO  (12.D.G.P.D)

L'OPPOSITION RADICAL devient menaçante

L'opposition conteste la tenue de l’élection présidentielle le 12 juillet 2009 au Congo

Vendredi, 15 Mai 2009 10:53 CPL

APA-Brazzaville (Congo) Le Front des partis de l’opposition (FPO), qui regroupe plus d’une quinzaine de partis, a contesté la date du 12 juillet fixée pour la tenue du 1er tour de l’élection présidentielle congolaise, a appris APA.
«Nous devons choisir entre, d’une part, une élection non transparente, non juste, non équitable en respectant les délais constitutionnels et, d’autre part, une élection, juste, transparente et équitable en prenant le temps nécessaire pour réunir toutes les conditions permissives de façon à ce que cette élection présidentielle ne soit l’objet de contestations», a déclaré, au cours d’une conférence de presse, jeudi à Brazzaville, M. Jean Paul Bouity, vice-président de l’Alliance pour la République et la Démocratie (ARD), un parti membre du FPO.

Le front «rejette la tenue de l’élection présidentielle le 12 juillet tel que préconisé par le décret présidentiel du 8 mai 2009, publié le 11 mai à Brazzaville», a indiqué M. Bouity, soulignant que «si le pouvoir refuse de dissoudre l’actuelle CONEL (Commission nationale d’organisation des élections) et n’annule pas la prétendue révision des listes en cours, issue du prétendu recensement de 2007, il n’y aura d’élection présidentielle pour personne».

Le FPO a dénoncé le climat politique malsain qui prévaut dans le pays et pris à témoin l’opinion nationale et internationale quant aux conséquences d’une élection présidentielle mal préparée et dénuée de toute crédibilité». 

Concernant la concertation républicaine du 14 avril, le FPO a souligné la nécessité de consolider la paix et le dialogue face à «l’importation des armes de guerre dans le pays qui crée une certaine psychose dans la population». 

Initialement prévue pour mercredi, la conférence presse du FPO s’est finalement tenue jeudi au siège de l’ARD, les autorités ayant interdit qu’elle se déroule dans une salle publique. 

 

Réaction du bureau politique de l’U.F.P

 

Cher(e)s ami(e)s, aujourd’hui se tiendra à paris le forum du front des 18 partis politiques d’opposition. A cet effet la diaspora congolaise dans son entièreté est appelée à se rassembler afin d’écouter les prophètes des temps modernes que sont messieurs Mathias DZON – Guy-Romain KINFOUSSIA – Ebata MONGO – Pascal TSATY MABIALA – Emmanuel NGOUELONDELE.

 

Ces messieurs ne jurent que pas leur bible, celle annonciatrice de la fin du règne du sieur SASSOU. Certains iront assister ce spectacle désolant par intérêt, mais il semblerait que la plupart se rendront pour aller voir de très prêt ces spécimens sorti tout droit d’une constellation nouvelle ; le genre d’endroit qu’au congolais conscient ne voudrait explorer.

 

L’U.F.P comme beaucoup de compatriotes se pose une question essentielle à la quelle le dit front doit être mis en demeure d’apporter une réponse concise ; quelle est elle : supposons un instant que ce front remporte les élections, tout en sachant qu’il y’a 18 partis ; lequel des leaders sera porté au trône – lequel sera 1ier ministre – à qui iront les postes ministériels – comment s’arrangeront ils pour avoir une majorité confortable et surtout stable au parlement, ainsi qu’au sénat. Quelles garanties ont les Congolais que ces nouveaux venus sauront garantir la sécurité – la paix – la stabilité – auxquels il convient d’ajouter des facteurs intrinsèques indispensables comme les questions : d’emplois – de logement – de développement – de santé – d’éducation – de retraite etc.…

 

A l’U.F.P nous pensons que cette coalition se désintègrera une fois arrivée au pouvoir du simple fait des mécontentements retentissants qui se feront entendre ça et là. D’autant que notre sentiment est légitime lorsque, nous savons que des 18 partis, nombreux sont ceux existant sans s’être constitué un projet de société ; et dans les seules fins sont celles d’un partage pur et simple du pouvoir. Chers compatriotes, soyons lucides et voyons dans cette manœuvre politicienne qui ne dit pas son nom ; le moyen totalement désespéré de faire vaciller une majorité tout aussi imparfaite mais qui a au moins le mérite de laisser les congolais en paix. Nous persistons et nous signons pour dire ce front tel que présenté – tel qu’organisé, scande d’une seule voix une récitation  inaudible pour personne. Charles de GAULLE disait « il n’y a pas de politiques qui vaillent en dehors des réalités » ; et notre réalité tient en trois mots : le Congo d’aujourd’hui change, refusent de l’admette ceux atteints de cécité ou dont l’incapacité patente en politique contraste avec le désir de progrès réclamé par notre peuple.

 

Messieurs du FPO sachez ceci : le Congo ira aux élections avec ou sans vous, vous êtes une opposition en mal d’identité, vous portez en vous les gênes du désespoir – de l’empressement – avec en bonus le gêne  de la mauvaise foi. Cessez donc de vous opposez un congolais contre un autre. Pensez déjà à mieux vous organisez et si vous en valez la peine le peuple congolais vous suivra.

 

PS : Si vous détenez des preuves tangibles – factuelles de l’emplacement de caches d’armes du sieur SASSOU. Conviez l’opinion internationale -  la société civile aux dits endroits. Si des armes sont trouvé, les congolais voteront pour vous avant même qu’est lieu le scrutin présidentiel, puisque par votre courage vous aurez épargnez la vie de nombreux d’entre nous. Pour l’heure l’U.F.P considère que vous affabulez et votre laxisme est à son apogée.

 

 

 



 



16/05/2009
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