RENAISSANCE DU CONGO (12.D.G.P.D)

RENAISSANCE DU CONGO  (12.D.G.P.D)

Il faut une transparence exemplaire

Le Congo a désormais une institution de contrôle des marchés publics

Vingt jours après sa nomination par le président de la République à la tête de l'Autorité de régulation des marchés publics, le ministre André Mouélé a reçu la presse, le 15 juin, afin de préciser les principales missions assignées à cette nouvelle structure. Cette nomination intervient après la mise en place par le gouvernement, en mai, d'un nouveau code d'organisation des marchés publics.

La nouvelle loi, à la différence de celle de 1982, instaure la décentralisation de la négociation et de la passation des marchés. Tous les marchés et contrats de l'État seront désormais négociés et traités par les ministères, les administrations centrales, les entreprises et par les départements concernés.

Par ailleurs, la délégation générale des grands travaux reste compétente pour examiner les dossiers concernant les marchés dont le montant s'élève à 250 millions de FCFA ou plus.

Abordant la question relative à l'organisation et au bon fonctionnement de cette nouvelle institution, André Mouélé a expliqué : «Pour atténuer la fraude et la corruption, un filtrage des dossiers sera réalisé. Des commissions de passation des marchés seront également installées dans chaque ministère, entreprise et administration en vue de veiller aux conditions de dépouillement, de lancement des appels d'offres et d'attribution des marchés».

Selon lui, cette initiative du gouvernement produira des effets positifs si les stratégies nécessaires sont élaborées pour assurer efficacité et bonne gouvernance. «C'est une nouvelle institution, a indiqué André Mouélé, qui existe déjà dans d'autres pays, mais pas encore au Congo. Elle a pour rôle de renforcer le contrôle de tous les marchés et contrats de l'État».
Outre l'Autorité de régulation qui dispose du pouvoir d'intervenir en dernier lieu, la Direction générale du contrôle des marchés publics procède au contrôle a priori, dès la préparation des dossiers, avant le lancement des appels d'offres.

«Le régulateur a le pouvoir de surveiller l'ensemble du système de passation des marchés à travers le Comité des enquêtes et des audits. Nous pouvons aussi émettre des avis, faire des propositions et des recommandations sur la politique de passation des marchés. Nous avons également l'obligation d'informer le public et les acteurs économiques sur l'évolution des marchés», a précisé André Mouélé.

En conclusion, le responsable de l'autorité de régulation a souligné que les opérateurs économiques seraient sanctionnés en cas de non-exécution normale des travaux puisqu'un contrôle était instauré à tous les niveaux.

Publié le 18/06/2009

 



18/06/2009
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